Le ministre des Finances Louis Paul Motaze a reçu instruction de la présidence de la République de débloquer les fonds en urgence, a appris camerounactuonline.com.
L’arrondissement de Massok-Songloulou, situé dans le département de la Sanaga-Maritime, dans la région du Littoral, va bénéficier d’une assistance financière pour la réhabilitation des ponts endommagés par les inondations causées par les fortes pluies des dernières semaines. Ce 10 octobre, Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République (SGPR), a demandé, dans une correspondance au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, de débloquer en urgence la somme de 61,6 millions de FCFA pour financer cette réhabilitation.
La décision d’apporter une assistance à cet arrondissement intervient deux jours après une mission d’évaluation des dégâts, conduite par le ministre de l’Administration territoriale à Massok-Songloulou. Paul Atanga Nji a appellé la population au respect normes de construction et des plans d’occupation des sols pour ne pas se retrouver dans des zones à risque et exposer aux catastrophes même comme le changement climatique impose désormais sa loi en tout lieu. Le MINAT a réaffirmé le grand intérêt de Paul Biya pour la quiétude de la population de Massok-Songloulou.
Pour le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), qui contrôle la commune de Massok-Songloulou, cette aide financière est sans aucun doute une bonne nouvelle. Lors d’une descente sur le terrain le 28 septembre dernier, quelques jours après la destruction des ponts, le député Cabral Libii, également président du PCRN, avait évoqué un « marasme », tout en déplorant que les populations ayant été abandonnées à leur triste trier. « Ce qui me désole, c’est que les pouvoirs publics se manifestent absents après plusieurs jours », avait-il regretté. Avant de quitter Massok-Songloulou, il avait exigé une meilleure présence des autorités publiques : « Nous voulons que, dans les jours qui viennent, les pouvoirs publics se respectent aux côtés des populations pour que des mesures urgentes soient prises. » C’est désormais choise fait.