Suite à l’affaire de matchs truqués, Samuel Eto’o a contre-attaqué en saisissant la FIFA pour dénoncer Véron Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF.
Samuel Eto’o Fils, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) porte plainte contre Veron Mosengo-Omba. C’est le secrétaire général de la Confédération africaine de football (Caf). L’ex capitaine des Lions Indomptables reproche au congolais la violation du code éthique de la Fifa, notamment dans l’enquête sur le scandale des matchs truqués dont une enquête est menée contre Samuel Eto’o à la Caf. Son avocat, Me Antoine Vey, a déclaré que Samuel Eto’o nie toute implication dans des pratiques illégales, malgré la diffusion d’un audio compromettant.
Pendant ce temps, le Comité exécutif de la CAF s’est réuni sans prendre de décision formelle concernant l’affaire. Une enquête avait été ouverte en août 2023 sur les matchs truqués impliquant Samuel Eto’o, basée sur des informations provenant de frustrations au sein du football camerounais. Alors que la décision de la CAF est attendue, Samuel Eto’o a saisi la FIFA pour dénoncer le rôle présumé de Véron Mosengo-Omba dans une campagne médiatique contre lui.
Les soupçons portent particulièrement sur le Victoria United Football Club, champion de la saison 2022-2023, et dont le président, Valentin Nkwain, est un proche de Samuel Eto’o. Dans un communiqué publié le 9 août 2023, la CAF avait annoncé l’ouverture d’une enquête, après avoir été alertée par différentes parties prenantes du football camerounais « pour des comportements inappropriés présumés de Samuel Eto’o » dont elle n’a pas révélé l’identité. La CAF avait également évoqué des « allégations sérieuses », tout en rappelant que l’ex-attaquant du FC Barcelone et de l’Inter Milan était présumé innocent.Depuis, la CAF s’était murée dans le silence, en ne faisant aucune communication sur l’enquête en cours. De son côté, Samuel Eto’o avait rapidement réagi, assurant n’avoir reçu « aucune notification des accusations portées contre lui », tout en dénonçant une « communication pernicieuse et toxique » de la CAF.
