Une tragédie a frappé le 30 avril 2024 le collège privé Catholique Jacques de Bernon de Maroua, alors qu’une partie de l’établissement a été ravagée par les flammes, détruisant 24 ans d’archives précieuses.
Le collège Jacques de Bernon de Maroua a enregistré mardi d’énormes dégâts matériels, au cours d’un grave incendie qui, heureusement, a été rapidement maitrisé. Selon les informations puisées à bonnes sources, de violentes flammes ont visité, mardi le 30 avril 2024, les locaux du collège privé Catholique Jacques de Bernon de Maroua. Heureusement, le grave incendie parti du bureau du principal a été rapidement maîtrisé.
Alertée à 12h42 précisément, l’équipe des sapeurs-pompiers, dirigée par le lieutenant-colonel Patrick Djorwé Djaouyang, est arrivée sur les lieux en quelques minutes seulement. Avec l’aide des jeunes sapeurs-pompiers de l’établissement, ils ont rapidement maîtrisé les flammes, évitant qu’elles ne se propagent à d’autres parties du collège. Selon le constat présenté par Emmanuel Danbé, le principal du collège, les dégâts ne sont pas négligeables. En effet, deux bureaux ont été totalement embrasés. Il s’agit de celui du principal et de sa secrétaire. « C’est au moins 24 ans d’archives du collège qui sont parties en fumée », estime le principal. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.
Heureusement, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée, ce qui constitue un soulagement pour toute la communauté scolaire. À la suite de l’incident, le secrétaire général des services du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, au nom du gouverneur Évariste Zoa Atangana, s’est rendu sur place pour évaluer la situation et rassurer les élèves, les parents et le personnel. Une fois la situation apaisée, le secrétaire général a déclaré que « globalement la situation a été maîtrisée et que l’établissement, ses élèves et son personnel sont hors de danger ». Pour le principal Emmanuel Danbé, c’est également l’occasion de rassurer chacun sur la reprise normale des activités pédagogiques de l’établissement, malgré ce tragique événement.
