Le 29 novembre 2024, le ministre Camerounais du Commerce , Luc Magloire Mbarga Atangana a signé un communiqué qui a été rendu public le 1er décembre avec pour objet : « retrait du marché du riz de la marque Sana, 25% Thaï ».
Cette décision s’inscrit dans le cadre du principe de précaution visant à garantir la protection des consommateurs contre des produits potentiellement dangereux ou de qualité douteuse. « En vertu du principe de précaution, et dans le souci de la protection du consommateur, en tout temps et en tout lieu, J’ai l’honneur de vous demander de procéder au retrait immédiat du marché, au cas où cette marchandise circulerait dans votre circonscription, du riz de marque SANA, 25 % Thaï. Vous voudrez par ailleurs, dans la même hypothèse, identifier et me communiquer les noms des distributeurs éventuels dudit produit », dit-il dans son communiqué adressé aux gouverneurs, préfets et sous-préfets.
Dans sa note aucune raison n’est soulignée concernant les raisons de cette décision. D’ailleurs, les internautes se demandent s’il s’agit d’un riz malpropre à la consommation ou d’un riz potable entré frauduleusement sur le territoire camerounais. « Le riz a quel problème ? C’est quelle façon de communiquer ça ? Nous qui avons ces sacs dans nos domiciles on doit jetter ? », interroge un internaute.
Lettre du ministre du Commerce
En vertu du principe de précaution, et dans le souci de la protection du consommateur, en tout temps et en tout lieu.
J’ai l’honneur de vous demander de procéder au retrait immédiat du marché, au cas où cette marchandise circulerait dans votre circonscription, du riz de marque SANA, 25 % Thaï. Vous voudrez par ailleurs, dans la même hypothèse, identifier et me communiquer les noms des distributeurs éventuels dudit produit.
Je saisis enfin cette occasion pour vous inviter à redoubler de vigilance dans la surveillance des marchés, s’agissant notamment des opérations clandestines et suspectes de reconditionnement du riz ou toute autre marchandise, en déférant les auteurs de ces infractions, assimilables à des délits, auprès des instances judiciaires compétentes pour qu’ils répondent de leur forfait.
J’attache un prix spécial à la bonne exécution de ces directives. /-