La cérémonie de récompense a eu lieu le 26 mars 2021 à Makénéné dans le département du Mbam et Inoubou, région du Centre.
Luc Magloire Mbarga Atangana a offert des montants compris entre 11.000 F CFA et 1,8 million de FCFA aux producteurs s’étant illustrés dans la vente des fèves dites de grade 1 au cours de la campagne 2017-2018.
le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 29 mars 2021 rapporte que les 267 producteurs ont reçu «au total 16,7 millions de FCFA. Un appui remis, sur hautes instructions du chef de l’Etat et comptant pour la saison 2017-2018».
Lors de son allocution de circonstance, Luc Magloire Mbarga Atangana a déclaré que: «la cérémonie de ce jour, qui prime l’excellence, est la preuve que le message de qualité porté et promu par le gouvernement a été entendu et est désormais de mise à Makénéné et dans le département du Mbam et Inoubou», note le reporter du journal.
Luc Magloire Mbarga Atangana a tenu à les rassurer que le gouvernement ne saurait abandonner ceux qui entretiennent l’une des principales sources des devises du pays qu’est le cacao. Il a également insisté sur la qualité qui doit intégrer les considérations liées à la déforestation des forêts, au travail des enfants, à l’intégration des jeunes et des femmes dans l’activité cacaoyère.
Afin de soutenir les producteurs qui font face à la chute des prix, le gouvernement a « instauré la prime de qualité pour améliorer les revenus des producteurs, en plus des ventes groupées pour combattre le coxage », a indiqué le directeur général de l’Office national du cacao et du café (ONCC), Michael Ndoping.
Ainsi, après le Mbam et Kim, l’étape de Makénéné est la seconde d’une campagne lancée le 23 mars 2021 et qui doit mener le ministre du Commerce dans 16 bassins de production du pays afin de distribuer la prime.
«C’est la réalisation d’une promesse du chef de l’Etat faite après une campagne 2016-2017 à la filière alors meurtrie du fait d’une chute drastique du prix du cacao à l’international. Une prime de qualité avait alors été instaurée, parmi d’autres mesures déjà effectives comme la réduction du montant de la redevance à l’exportation et la création de centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao. La contrepartie des producteurs étant de mettre sur le marché un cacao de Grade 1. C’est-à-dire un cacao respectant les nouvelles règles du marché, notamment l’interdiction du travail des enfants, l’intégration des jeunes et des femmes dans la production, la non destruction des forêts pour créer de nouvelles plantations…», lit-on.