Alors que la Fecafoot qui s’est réunie en urgence il y a une semaine a donné mandat à Samuel Eto’o de nommer un nouvel encadrement technique, Joseph Antoine Bell pense qu’aucun sélectionneur ne peut être intéressé par une telle offre.
Après la décision du ministre des Sports et de l’Éducation physique Narcisse Mouelle Kombi de nommer le technicien belge Marc Brys et l’ensemble du staff technique, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a menacé de nommer un autre sélectionneur. Dans les colonnes du journal Le Monde, Joseph Antoine Bell s’est exprimé sur la possibilité pour la Fecafoot, de nommer un nouveau staff technique à la tête des Lions indomptables. Joseph Antoine Bell estime ne pas voir cette annonce connaître un aboutissement.
« Je ne vois pas quel entraîneur, qu’il soit camerounais ou étranger, pourrait accepter une telle offre et se mettre dans une position très inconfortable qui pourrait nuire à sa réputation. Samuel Eto’o dit qu’il est occupé par les obsèques de son père, ce qui est louable. Quand pourrait-il trouver le temps de chercher un sélectionneur ? Et surtout dans quel but ? Un entraîneur a été nommé, il faut en finir avec cette affaire», a expliqué l’ancien gardien de l’Olympique de Marseille.
Bataille Minsep-Fécafoot
Alors que le Minsep a récemment signé un contrat avec Marc Brys et une partie de son staff, des tensions émergent avec Samuel Eto’o, chargé par le Comité d’urgence de faire des propositions pour le staff technique, malgré la nomination déjà effectuée par le Ministère. Malgré un délai de 72 heures, les propositions d’Eto’o restent inconnues. Samuel Eto’o dans une correspondance adressée à Narcisse Mouelle Kombi, a fait savoir qu’il ne flanchera pas sur cette violation des textes. Actuellement occupé par les funérailles de son père, le quadruple Ballon d’Or africain pourrait revenir à la charge dans cette bataille dans les jours qui viennent. Si certains observateurs à l’instar de Bell pensent que le dossier est plié, d’autres estiment que Samuel Eto’o est dans tous ses droits.