Au lendemain de l’annonce officielle de la fermeture des agences Nourishka par la femme d’affaires et député, Nourane Foster, la Ligue Camerounaise des Consommateurs a publié un communiqué pour donner sa position.
Dans un communiqué publié le jeudi 11 aout 2022 sur les réseaux sociaux et parvenu à la rédaction de votre journal camerounactuonline.com, la ligue des consommateurs a salué la réaction du gouvernement concernant les produits vendus par la député.
« Suite à la sortie du Ministre Camerounais de la Santé Publique, retirant du marché certains compléments alimentaires commercialisés, par l’entreprise Nourishka, la Ligue Camerounaise des Consommateurs (LCC), salue cette décision vigoureuse et salutaire du dynamique chef du Département de la Santé Publique. Toutefois, notre organisation citoyenne, qui occupe les fonctions de Vice-Président, dans les bureaux de plusieurs Comités Techniques d’élaboration de normes à l’ANOR, y compris celui traitant les questions de Génie Pharmaceutique et qui travaille étroitement, dans divers domaines avec le Ministère de la Santé Publique, souhaite que le Ministre, prenne la même mesure sur d’autres produits de la même catégorie, qui polluent l’espace commercial, sans autorisation. Mettant en péril la santé des consommateurs », écrit la Ligue Camerounaise des Consommateurs.
Par ailleurs, la Ligue Camerounaise des Consommateurs appelle Nourane Foster à se conformer à la réglementation en se rapprochant de l’Agence des normes et de la qualité (ANOR). « La LCC, conseille à l’entreprise Nourishka de se conformer à la réglementation en vigueur, en se rapprochant de l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), pour formuler l’expression du besoin de l’élaboration d’une Norme Camerounaise relative aux compléments alimentaires. Puis, obtenir l’autorisation de mise sur le marché du Ministère de la Santé Publique. »
Cependant, la Ligue Camerounaise des Consommateurs exprime des regrets par rapport à « la décision hâtive et émotive de l’honorable Nourane FOTSING, de fermer la porte de son entreprise, pourtant d’autres produits commercialisés, conformément à la réglementation en vigueur ne sont pas concernés par l’Acte du Ministre de la Santé Publique ».