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Cameroun-Vente des médicaments de la rue: L’Ordre des pharmaciens exigent des peines plus sévères

by Theophile
Faux médicaments a Dakar

Selon l’ordre, les peines contre les vendeurs de médicaments de la rue devons aller au minimum à cinq ans et 40 millions de pénalités.

L’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC) n’a pas l’intention de baisser les bras dans la lutte contre les médicaments de la rue.  Au cours de la journée mondiale des pharmaciens, le 25 septembre 2021, l’ONPC a demandé à l’Etat de prendre des mesures draconiennes pour mettre fin à cette activité illégale.

« Nous demandons à l’Etat de durcir, à travers la loi, la répression sur la vente illicite des médicaments au Cameroun. Trois ans, c’est peu pour celui qui entraîne des personnes de façon volontaire à la mort. Nous devons aller au minimum à cinq ans et voir quelle somme financière assez élevée autour de 20, 30, pourquoi pas 40 millions de pénalités », a déclaré Dr Franck Nana, président de l’ONPC. Il s’exprime dans une interview du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

En effet, les textes en vigueur sont clairs en ce qui concerne la vente des médicaments de la rue. L’article 258-1 du 12 juillet 1996 stipule qu’« est puni d’un emprisonnement de 3 mois à trois 3 ans et d’une amende d’un million à 3 000 000 de FCFA celui qui vend un médicament sans y être légalement autorisé, vend un médicament contrefait, périmé ou non autorisé, détient, pour le vendre, un médicament falsifié, altéré ou nuisible à la santé humaine » et à l’article 16 de compléter : « quiconque se sera livré sciemment à des opérations réservées aux pharmaciens sans réunir les conditions fixées par la présente loi sera passible d’une amende de 500 000 à 2 000 000 de FCFA et d’un emprisonnement de 6 jours à 6 mois ou de l’une de ces deux peines seulement », peut-on lire.

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D’après l’ONPC, la vente illicite des médicaments représente environ 45% du marché global. Tandis que 50% des médicaments camerounais sont dans le circuit illicite et plus de la moitié de la population s’alimente dans la rue à cause notamment des prix abordables à la portée de toutes les bourses qui y sont pratiqués, malgré les risques encourus

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