Rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun de l’Ouest Cameroun, le Nguon fait désormais partir du patrimoine immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO)
C’est une nouvelle consécration pour la culture camerounaise. Ce mercredi 6 décembre, le Nguon a rejoint la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. L’annonce a été faite lors de la dix-huitième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se tient depuis le 4 décembre à Kasane au Botswana.
Le Nguon, rendez-vous traditionnel et ancestral du peuple Bamoun fondé au XIVe siècle, devient ainsi le tout premier élément culturel immatériel national à figurer sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Sa candidature a été validée par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni du 4 au 9 décembre à Kasane au Botswana pour sa 18e session.
À l’occasion de cette session, les 24 États membres du Comité (représentant les 181 États parties) examinent un total de 55 candidatures pour inscription sur les Listes de la Convention, dont 45 demandes sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt, conduit la délégation camerounaise à ces assises. Le Cameroun a déposé le dossier de candidature du « Nguon, rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun » pour inscription en mars 2022, après une première tentative infructueuse en 2020.
La délégation camerounaise a bien défendu la candidature du Nguon et il a été retenu. « Nouvelle inscription sur la Liste du Patrimoine Immatériel : Le Nguon, rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun, au Cameroun. Félicitations ! », lit camerounantuonline.com sur le compte X de l’Unesco.
Une bonne nouvelle qui a été bien accueilli par Moussa Njoya. « Gloire à Dieu. Une pensée pieuse pour Feu Sa Majesté Ibrahim Mbombo Njoya, dont c’était le vœu le plus cher ! Fier d’avoir apporté ma modeste contribution ! », écrit le politologue et écrivain.
