Loin de la grandiloquence des éditions précédentes, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, épurée et touchante, a officiellement lancé vendredi ces JO hors-normes, avec Naomi Osaka en dernière relayeuse et les soignants à l’honneur.
Loin de la grandiloquence des éditions précédentes, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, épurée et touchante, a officiellement lancé vendredi ces JO hors-normes, avec Naomi Osaka en dernière relayeuse et les soignants à l’honneur.
A 20H00 pétantes, heure de Tokyo (11H00 GMT, 13H00 en France), un feu d’artifice de quelques secondes, salué par le millier de VIPs autorisés à assister à la fête au milieu du huis clos, a donné le coup d’envoi de la cérémonie menant aux XXXIIe Jeux de l’histoire moderne.
Cinq ans après la fête géante célébrée dans la ferveur du stade Maracana de Rio, les organisateurs ont opté pour une cérémonie beaucoup plus feutrée, compte tenu de la situation sanitaire qui a imposé l’absence de spectateurs pendant toute la durée des Jeux. Au total, 11000 athlètes venus de 209 pays parmi lesquels le Cameroun, prennent part à ces JO qui se déroulent sans public. La persistance de la pandémie ayant conduit les organisateurs à priver les athlètes de la ferveur populaire.
Une quinzaine de jours pour ces derniers de décrocher l’or, l’argent ou le bronze dans des disciplines de plus en plus mixtes (18 épreuves contre 9 aux JO de Rio au Brésil en 2016) et parfois nouvelles, comme le skateboard, de l’escalade, le surf et le karaté. Les compétitions ont d’ailleurs démarré le 21 juillet avec le softball et le football.
Le symbole fort de ces « Jeux de la reconstruction », la formule employée en 2013, au moment de leur attribution à la capitale japonaise, s’est transformé en une lutte continue contre le Covid-19. Invité à s’exprimer devant la 38e session du Comité international olympique (CIO), le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rappelé que ces 32e JO d’été seraient plutôt « les Jeux de la pandémie ».
Dans ce silence de cimetière qui sera observé pendant deux semaines dans les arènes japonaises, le Cameroun tentera d’arracher sa sixième médaille depuis le début de sa participation aux JO en 1964 ici même à Tokyo. Cette fois, le Cameroun peut compter sur une douzaine d’athlètes évoluant dans sept disciplines (athlétisme, boxe, judo, haltérophilie, lutte, natation et tennis). Notamment la lutteuse Joseph Emilienne Essombe Tiako dans la catégorie des 53 kg, qui est le porte-étendard de la Cameroon olympic team.
En rappel, 11 000 athlètes sont attendus aux JO de Tokyo. Parmi eux, 12 camerounais déjà sur place depuis deux semaines.
Voici la liste:
Athlétisme:
- Emmanuel Eseme (200 m) – 1e participation
Lutte:
- Emilienne Essombe Tiako (53 kg) – 2e participation
Tennis de table:
- Sarah Hanffou – 2e participation
Judo:
- Arrey Sophina (-70 kg) – 1e participation
- Vanessa Mballa (+78 kg) – 2e participation
Natation (50 m libre):
- Yves Charly Ndjoume – 1e participation
- Elisabeth Milanesi – 1e participation
Boxe:
- Wilfried Seyi (+71 kg) – 2e participation,
- Albert Mengue Ayissi (-69 kg) – 1e participation
- Maxime Yegnong (+91 kg) – 1e participation
Haltérophilie:
- Jeanne G. Eyenga (76 kg) – 1e participation
- Clémentine Meukeugni (87 Kg) – 2e participation.
