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Carnet noir: Me Ngalle Miano Jean Paul est mort!

by Theophile
Me Ngalle Miano Jean Paul

Me Ngalle Miano a rendu l’âme ce jeudi 16 septembre 2021 à l’hôpital Laquintinie de Douala des suites de maladie.

Le barreau du Cameroun est encore frappé par un deuil. Le célèbre avocat caerounais Me Ngalle Miano Jean Paul a rendu l’âme ce jeudi 16 septembre 2021 à l’hôpital Laquintinie de Douala des suites de maladie. Selon les premières informations recueillies par la rédaction de camerounactuonline.com, ce défenseur des droits de l’homme est décédé des suites de complications du Covid-19.

Pour l’éditorialiste Edouard Kingue, le Cameroun perd un très grand combattant. « Clap de fin pour Me Ngalle Miano. Avec les Mr Muna, Yondo Black, Tchoungang…il faisait partie de ces avocats (Société Civile) qui ont joué un rôle important  au début des années 90 dans la lutte pour le retour aux libertés et à la démocratie », écrit-il.

Me Christian Ntimbane Bomo se rappelle de ses bons moments avec le défunt. «  Jean – PauL Ngalle-Miano, le maitre des maîtres, mon  maître s’en est allé. Sur ces photos, il y a quelques temps, au mythique café de la paix à Paris, où nous avions parlé spiritualité. Nous réfléchissons sur le temps qui passe. De son évolution. Et de l’homme dans ce temps. Sa trajectoire. Tu soutenais cette approche du philosophe allemand Arthur SCHOPENHAUER, que tu lisais beaucoup, et selon laquelle, le temps est statique », écrit l’avocat.

Il faut rappeler que l’illustre disparu faisait partie de ces avocats (Société Civile) qui ont joué un rôle important au début des années 90 dans la lutte pour le retour aux libertés et à la démocratie.

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Me Jean-Paul Ngalle-Miano a aussi été l’avocat de l’État du Cameroun dans plusieurs affaires notamment celle l’opposant la “Société générale” accusée à l’époque de détournement de fonds. Dans ce dossier, lors d’une audience en référé au tribunal de commerce de Paris, le Cameroun a demandé que la banque française soit contrainte à passer une provision de 500 millions d’euros dans ses comptes à titre conservatoire. L’affaire a porté sur des obligations émises par l’État du Cameroun en 1997 pour un montant de 250 milliards de francs CFA (380 millions d’euros) alors qu’il était confronté à une situation économique difficile. Le Cameroun a accusé la SG de banque au Cameroun (SGBC, filiale de la banque française) d’avoir détourné une partie de ces titres dont elle était dépositaire, pour une somme de 123 millions d’euros. « Nous sommes un pays pauvre qui ne peut dans l’état actuel de l’économie mondiale voir des sommes aussi importantes manquer dans ses caisses », a plaidé Me Jean-Paul Ngalle-Miano

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