25 ex-sénateurs de la législature 2013-2018, qui se plaignent du non-reversement des centimes prélevés sur leurs salaires représentant ladite prime, viennent de saisir le président du Sénat Marcel Niat Njifenji.
Alors que s’est ouverte le 11 mars dernier la toute première session parlementaire de l’année au Sénat, d’anciens sénateurs de la législature 2013-2018 en ont profité pour porter à l’attention du président de la chambre haute, Marcel Niat Njifenji, des revendications relatives au paiement de leurs pensions. Ils sont au nombre de 25, dont 10 du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), 14 du Social Democratic Front (SDF) et un du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC).
Dans leur correspondance au patron du Sénat datée du 8 mars 2021, ils relatent: «le 12 septembre 2020, nous sénateurs de la première législature (2013-2018) qui n’avons pas retrouvé nos sièges à la deuxième législature (2018-2022) avons adressé une requête à monsieur le secrétaire général du sénat. Demandant la mise à disposition de nos primes de sécurité sociale, dont ampliation vous a été faite. Monsieur le président, cette requête est restée sans réponse jusqu’aujourd’hui, c’est pourquoi nous venons à vous pour que réparation soit faite. Connaissant votre sens du devoir et de la justice, nous restons dans l’attente d’une suite favorable», rapporte le trihebdomadaire L’œil du Sahel du mercredi 24 mars 2021.
Ces ex-sénateurs revendiquent en effet la retenue de pension qu’on a prélevée sur leurs salaires pendant leur mandature, au titre de prime de sécurité sociale. «Chaque année, de 2013 à 2018, on a retenu 29 400 FCFA du salaire de chaque sénateur sans fonction dans la chambre haute. Aux assimilés des membres du bureau (questeurs, vice-présidents de groupe), on retient 50 000 FCFA, et aux membres du bureau (présidents de groupes et vice-président du sénat), on coupe 75 000 FCFA du salaire», apprend-on.
Parmi les 25, sept étaient des membres du bureau et assimilés, alors que 18 étaient de simples sénateurs. Ils espèrent en bénéficier maintenant qu’ils ne font plus partie de la nouvelle législature (2018-2022).