Synergies africaines contre le sida et la soufrances déjà 14 ans.
Synergies africaines contre le sida et la soufrances déjà 14 ans. De nombreuses personnes démunies ou malades du SIDA et autres affections, de même que des institutions œuvrant dans l’humanitaire et le social connaissent bien Synergies africaines. L’adresse est d’ailleurs sûre et incontournable en cas de besoin. C’est que l’institution offre régulièrement des formations aux techniques agricoles et autres compétences de la vie courante, du matériel, des médicaments et des produits de première nécessité à ceux qui sont dans le besoin : orphelinats, structures d’encadrement d’enfants en détresse, associations de personnes vulnérables…
Ainsi donc, Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, association à but non lucratif regroupant des premières dames d’Afrique, est particulièrement active dans les champs de la réduction de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, de la réduction de la mortalité maternelle et infantile, l’atténuation des souffrances de l’enfant africain et l’assistance aux personnes vulnérables. Un déploiement d’énergie qui laisse forcément des traces.
En 14 ans, Synergies africaines a notamment favorisé la création ou la rénovation de 55 sites de Prévention de la transmission mère-enfant (Ptme) dans six pays africains. Dans ce cadre, 382 prestataires ont été formés au cours des ateliers organisés en Guinée Conakry, au Niger, Burkina Faso, Burundi, Mali et Cameroun. De même, 45.000 tests de dépistage rapides ont été distribués et des centres de recherche sur la prévention, la prise en charge du Vih/Sida créés au Cameroun et au Niger. Par ailleurs, des activités de sensibilisation des jeunes contre la pandémie, à l’instar de « Vacances sans Sida » au Cameroun, ont été conduites.
A ce jour, cette activité initiée en 2003 a permis de dépister, localement, plus de 300.000 jeunes, sensibiliser plus de quatre millions d’autres, former 60.000 pairs-éducateurs et distribuer plus de sept millions de matériel didactique. Préservatifs masculins et féminins, publications particulières, affiches, pins, dépliants, entre autres. Selon le secrétaire exécutif de l’Ong, Jean Stéphane Biatcha, « il a fallu beaucoup de courage à la première dame, Chantal Biya, soutenue par son illustre époux pour mobiliser ses homologues relativement à la lutte contre la pauvreté, le Sida et les autres souffrances. 14 ans plus tard, l’association est toujours debout et active dans les chantiers qui sont les siens. Cependant, nous n’avons pas résolu tous les problèmes. Au contraire, au fur et à mesure que le temps passe, les besoins se font plus nombreux. C’est pour dire que le chemin à parcourir est encore long ».