Dans une communication diffusée ce 14 Novembre 2022 sur les réseaux sociaux, l’activiste panafricaniste d’origine camerounaise dit n’avoir pas reçu l’arrêté d’interdiction de son territoire que la France a annoncé lui avoir envoyé le 14 Octobre 2022.
Dans une vidéo sur You Tube, la Suisso-Camerounaise Nathalie Yamb s’est prononcé sur la décision de Paris l’interdisant d’entrée et de séjour sur le sol français. D’entrée, La Dame de Sotchi a expliqué n’avoir pas encore reçu une notification officielle de cette décision dont l’arrêté avait été signé en janvier 2022 mais rendu public finalement en octobre.l’activiste panafricaniste suisso-camerounaise en a profité pour tourner en dérision les autorités françaises. « J’ai attendu jusqu’à aujourd’hui pour m’exprimer sur ce sujet car j’espérais recevoir le courrier en question pour venir le litre ici avec vous. Hélas, un mois pus tard, je n’ai toujours rien reçu. Pourtant, ils connaissent bien mon adresse. Quand il s’agit de me faire suivre, de déposer des menaces de mort, d’expédier des lettres anonymes à mes voisins ou de faire fermer mes comptes bancaires. Etant donné qu’elle a été signée en Janvier, peut-être qu’il faudra attendre neuf mois pour en recevoir la notification. Neuf mois, c’est le temps d’une grossesse. On va donc dire que la France met du temps pour accoucher des décisions me concernant. »
Espérant que la notification lui parviendra dans les prochains mois, Nathalie Yamb a expliqué qu’elle n’a jamais fait une demande de Visa pour se rendre en France. Née en Suisse d’une mère Suissesse et d’un père camerounaise, l’ancienne secrétaire exécutive de Mamadou Koulibaly a précisé qu’en vertu de ses droits de citoyenne de l’espace Shengen, elle peut bien se rendre en France sans Visa.
Par conséquent, «Monsieur Macron, vous savez pertinemment bien que votre arrêté ne peut pas m’empêcher d’aller en France si j’en avais envie», a expliqué la militante panafricaniste. Pour Nathalie Yamb, son péché est de militer pour une Afrique affranchie de toute tutelle. « Vous savez, quand il y a 35 ans, j’ai eu ma bourse du gouvernement camerounais pour aller étudier à l’étranger, j’ai refusé d’aller en France. J’ai choisi l’Allemagne. Déjà ! Je n’ai jamais ni vécu, ni étudié, ni travaillé en France. Je n’y ai aucun intérêt. Zéro. Je n’ai jamais de ma vie demandé un visa français. Jamais ! Monsieur Macron, vous savez, mais je vais le rappeler pour tous ceux qui me découvrent grâce à l’immense publicité que vos médias m’ont faite. Je suis une métisse de père camerounais et de mère suissesse. Je suis née en Suisse. J’y ai vécu quelques années avant que mes parents ne décodent d’aller s’installer au Cameroun où j’ai habité jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat. Je suis donc une ressortissante de ces deux pays. J’ai de naissance la nationalité suisse. Je peux sortir de chez moi le matin, aller prendre une photo devant la Tour Eiffel à Paris, continuer sur Bruxelles pour manger un plat de mules frites, aller faire un coucou à ma famille à Florence, en Italie et revenir ensuite en Suisse, sans avoir à sortir une seule fois ni mon passeport ni ma carte d’identité quel que soit le moyen de locomotion que j’utilise. C’est cela la réalité, grâce aux lois qui régissent l’espace Schengen dont la Suisseet la France font toutes deux parie. Vous savez donc pertinemment que votre arrêté ne peut pas m’empêcher d’aller en France si j’en avais envie. Rassurez-vous, ce n’est pas le cas », argumente Nathalie Yamb, ajoutant au passage qu’un Suisse n’a pas besoin d’aller en France.
De son côté, Paris dit reprocher à Nathalie Yamb, sa rhétorique et son discours contre la présence française en Afrique.
