Le Mali a demandé mardi à Lomé la levée des sanctions imposées par les organisations africaines après deux coups d’Etat militaires en deux ans, arguant des progrès accomplis par la junte vers un retour des civils au pouvoir.
Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop a réclamé ce mardi devant le groupe de soutien et de suivi de la transition créé par l’Union africaine sur le Mali en 2020 suite au Coup d’Etat contre le régime d’Ibrahim Boubacar Kéita. « Les avancées indéniables (réalisées par le gouvernement malien) ainsi que son engagement et sa détermination manifeste à poursuivre cette dynamique positive plaident incontestablement pour un examen favorable de notre requête en faveur de la levée de la mesure de suspension de mon pays des instances de l’Organisation continentale » (l’UA), a déclaré le ministre Diop.
« Le gouvernement du Mali demande la levée de ces mesures afin de favoriser une pleine coopération avec tous les partenaires« , a-t-il dit. A l’en croire, l »une des priorités majeures du gouvernement malien reste l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles en vue du retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé dans le délai de 24 mois » à compter de mars 2022.
Le Mali reste suspendu des instances de l’Union africaine. Du côte de la Cédéao, les sanctions économiques et financières ont été levées mais celles individuelles restent en vigueur.
