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Cameroun: le gouvernement réagit à la disparition du journaliste Martinez Zogo

by Theophile
René Emmanuel Sadi, Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement

Dans un communiqué rendu public le lundi 23 janvier 2023, le gouvernement du Cameroun à travers le Ministère de la communication se prononce sur le décès de Martinez Zogo.

Martinez Zogo a été enlevé dans la soirée du 17 janvier devant la brigade de gendarmes de Nkol-Nkondi, en périphérie de Yaoundé. Son corps, sans vie, a par la suite été découvert le week-end dernier, par les riverains à Ebogo III, une banlieue de la ville de Yaoundé. Il a été déposé à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé. L’autopsie réalisée dans la foulée a révélé que le corps a subi de nombreux sévices, dont des mutilations. Martinez Zogo, 51 ans, était le directeur général de la radio privée Amplitude FM, basée à Yaoundé, et l’animateur vedette d’une émission quotidienne, Embouteillage, diffusée du lundi au vendredi et très écoutée dans la capitale camerounaise.

 Martinez Zogo a été assassiné
 Martinez Zogo a été assassiné

René Emmanuel Sadi a réagi à l’assassinat de l’animateur radio Martinez Zogo. Dans un communiqué qu’il signe, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement fait savoir que « les recherches actives se poursuivent dans le cadre de l’enquête ouverte pour retrouver et traduire devant la justice les auteurs de ce crime odieux ».

Il faut encore attendre pour connaitre les coupables

« Des recherches actives se poursuivent dans le cadre de l’enquête ouverte, pour retrouver et traduire devant la justice, les auteurs de ce crime odieux,  inqualifiable et inadmissible, et qui ne peut se justifier sous aucun prétexte », écrit Emmanuel René Sadi.

Le gouvernement à travers le Mincom condamne cet assassinat. « Le gouvernement de la république condamne avec la plus grande fermeté, cette attaque dirigée contre un homme des médias, et réaffirme que le Cameroun est un Etat de droit, où les libertés sont garanties, y compris la liberté de presse, et où nul ne peut et ne doit se substituer aux juridictions compétentes, pour se rendre justice », ajoute le Ministre de la communication.

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Le gouvernement adresse les condoléances à la famille du défunt, à la corporation, à la fin de son communiqué.

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