Il demande le paiement de la dette due aux enseignants, l’immatriculation des enseignants dans un délai de trois mois…
Le Syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents (Snicomp) vient de lancer un préavis de grève, dans une lettre du 20 septembre dernier adressée au ministre de l’Education de base (Minedub). Les enseignants de ce syndicat menacent en effet d’entamer une grève dès le 5 octobre prochain, « avec susceptibilité de reconduction jusqu’à ce que le gouvernement entende leurs revendications ». Snicomp dit ainsi joindre l’appel de « l’ensemble des syndicats d’enseignants ».
Dans la liste des raisons qui justifie ce mouvement d’humeur annoncé, le Snicomp demande le paiement de la dette due aux enseignants, l’immatriculation des enseignants dans un délai de trois mois tel que le gouvernement s’est engagé, le paiement mensuel des effets financiers des actes ; ou encore que la date du Forum national de l’éducation.
Ce syndicat dit avoir déjà attiré l’attention du gouvernement sur le non-respect de ses engagements en ce qui concerne les revendications des enseignants. Ces revendications sont notamment, le paiement des rappels des Instituteurs contractuels régionaux 2ème vague (ICR 2) en instance depuis 7 ans, le paiement des arriérés de vacations au Cep ainsi que le paiement des indemnités divers, l’absence d’une plateforme de collaboration entre l’administration et les syndicats, les lenteurs observées dans la transmission, des dossiers complets d’intégration ; ou encore l’arrêt du processus de recrutement par contractualisation au profit de l’intégration directe dans le corps des fonctionnaires de l’éducation.
Snicomp dit avoir adressé plusieurs correspondances au Minedub sur les revendications des enseignants du primaire. Correspondances restées malheureusement lettre morte. D’où la frustration de ces enseignants qui en 2022 se sont regroupés sein du mouvement de revendication On a trop attendu (OTA) pour lancer l’opération « Craie morte ».
