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Affaire Malicka: Martin Camus Mimb et son compagnon Wilfrid Eteki demandent leur libération provisoire

by Theophile
Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki

En détention provisoire dans l’affaire dite sextape, Martin Camus Mimb et son ami Wilfried Eteki ont demandé leur libération provisoire. C’est à travers une correspondance adressée par leur avocat au procureur général près la Cour d’Appel du Littoral.

Ecroués à la prison centrale de Douala New-Bell depuis le 16 juillet 2021, le journaliste Martin Camus Mimb et son compagnon Wilfrid Eteki, coaccusés dans le cadre de l’affaire Malicka, demandent leur mise en liberté provisoire.

Cette demande est contenue dans une correspondance de leurs avocats, parmi lesquels la très célèbre Maître Alice Nkom.  Le courrier de six pages, adressé au procureur général près la Cour d’Appel du Littoral, est daté de ce mercredi 28 juillet 2021.

Dénonçant l’illégalité de la détention de leur client, les avocats estiment que l’article 12 (b) du Code de procédure pénale prévoit que le procureur de la République peut délivrer un mandat de détention provisoire en cas de flagrant délit. Or, pour le cas d’espèce, le patron de la RSI et son coaccusés n’ont pas été pris en flagrant délit, précisent les avocats.

«Les faits reprochés aux deux prévenus ne rentrent pas dans la définition donnée par le législateur à la flagrance délit ou de crime», soutiennent les avocats avant d’ajouter: «Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une détention illégale, arbitraire et abusive fortement condamnée par le présent code ainsi que par tous les textes internationaux prévus à l’article 2 du Code pénal», peut-on lire dans la correspondance.

Lors de leur dernière comparution, les avocats avaient demandé sans succès la mise en liberté provisoire de Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki. Pour mémoire, le promoteur de Radio Sport Info (RSI) et son ami sont poursuivis dans le cadre d’une affaire de cyberpornographie. Ils sont soupçonnés d’avoir abusé de la jeune Malicka Bayemi et d’avoir ensuite divulgué sa nudité sur la toile. L’affaire avait provoqué une indignation généralisée, y compris du gouvernement. Ces faits sont passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans. 

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