Yaoundé – Cameroun: les personnels de l’Imprimerie nationale en grève.
Yaoundé – Cameroun: les personnels de l’Imprimerie nationale en grève. Ils réclament des mois de salaires impayés et de meilleures conditions de travail. Le mouvement d’humeur entamé ce lundi devra se poursuivre jusqu’à ce que des solutions durables soient trouvées à leurs revendications. Imprimerie Nationale du Cameroun – National Printing Press.
C’est depuis le mois de juin dernier que les personnels de l’Imprimerie nationale ont en effet commencé à revendiquer des arriérés de salaire et de meilleures conditions de travail. Ils continuent à exprimer leur ras-le-bol ce mois de novembre, n’ayant pas été satisfaits jusqu’ici par les promesses et le traitement de l’institution qui les emploie.
Assis devant les services de l’Imprimerie nationale à Yaoundé, ils observent un mouvement d’humeur pacifique, brandissant des pancartes sur lesquelles on peut lire: « Nous réclamons ce qui nous revient de droit » ou encore « Où sont passés les changements de catégories professionnelles?» Au regard des charges familiales qui se font pressantes, ces derniers martèlent qu’ils vont poursuivre leur grève dan l’espoir que leurs doléances trouveront des réponses favorables.
Entre temps, les services de cette société d’Etat en charge de l’édition et impression des documents officiels, sont perturbés. Et pourtant, les revendications dont il est question aujourd’hui, avaient été formulées depuis 2016 au recteur général de cette entreprise, Walter Paul Komo.
Le président du Syndicat des employés de l’Imprimerie nationale lui écrivait alors en ces termes : « Nous avons l’insigne honneur de vous saisir pour compétence, au nom de la solidarité syndicale, afin de vous faire part de ce que, l’ensemble des travailleurs de l’Imprimerie nationale observera un débrayage dès le mercredi 23 novembre 2016 jusqu’à paiement de la totalité de leurs arriérés et règlement par des solutions fiables et pérennes des autres revendications posées.»
Un an après, c’est le statu quo. Il faut craindre à présent que la grève n’en rajoute au climat social quelque peu tendu au Cameroun en ce moment, du moins dans les régions anglophones.