Intervenant comme à l’accoutumée sur ABK radio le 20 janvier 2022, l’homme politique est choqué par la vidéo qui circule sur la toile montrant des membres du gouvernement boire du vin la tribune VIP du stade d’Olembé.
La 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations(CAN) a été lancée le 9 janvier 2022 au stade d’Olembé à Yaoundé. Tel un journaliste devant un évènement à traiter, chacun a choisi de voir cette fête sportive et culturelle sous son angle.
Entre ceux qui ont vu trébucher le chef de l’Etat, ceux qui critiquent l’état de certaines pelouses ou encore les polémiques autour de la vacuité des gradins, Hervé Emanuel Nkom n’est pas de ceux-là.
Le banquier de formation a plutôt dirigé son regard vers la loge Very important personalities(VIP) des stades pour faire le portait orienté de ceux qui l’occupent. Conscient de ce que ces loges sont très souvent occupées par des personnalités du pays notamment celles qui bénéficient d’une signature ou d’un décret du Nnom Ngui’i, le membre du Comité central du RDPC l’a exprimé dans son style.
« Ceux qui boivent du Petrus et du champagne en loge VIP des stades sont des parasites, des privilégiés qui n’existent que par une signature ou un décret et leurs pitreries doivent être vues comme telles », a déclaré l’homme politique sur les antennes d’ABK radio le jeudi 20 janvier 2022.
Concernant l’élection à la présidence de la Fecafoot, le militant du RPDC pense que : « Il n’y aurait pas eu l’élection de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot que la moitié des spectateurs qu’on voit actuellement dans les stades n’y seraient pas ».
Le chroniqueur permanent ABK Matin estime qu’il faut une bonne Fédération de Football, afin qu’à d’autres occasions qu’on n’aille pas chercher les moto-taxis pour leur distribuer les billets.
« Il y a eu centralisation de tout, des décisions, des tickets à Yaoundé, et on ne s’est pas appuyé sur la Fecafoot. Il n’y aurait pas eu l’élection de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot que la moitié des spectateurs qu’on voit actuellement dans les stades n’y seraient pas. Nous avons manqué d’une Fédération Camerounaise de Football sur laquelle on pouvait s’appuyer pour bien organiser cette CAN. Nous devons tirer des leçons. »