Accueil » Politique » Samuel Moth (député -RDPC du Nkam): «Débattre de la Crise Anglophone À L’Assemblée Nationale n’est pas Opportun»

Samuel Moth (député -RDPC du Nkam): «Débattre de la Crise Anglophone À L’Assemblée Nationale n’est pas Opportun»

by Theophile
Samuel Dieudonne Moth

Le parlementaire l’a fait savoir dimanche soir dans l’émission l’Arene sur Canal 2 international.

Samuel Dieudonne Moth était l’invité de l’émission «l’Arène» sur la chaîne privée Canal 2 International dimanche 11 avril 2021. A l’occasion, il a donné son avis sur plusieurs phares de la vie socio-politique du Cameroun, notamment la crise dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest. Le député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) du Nkam et des camarades de l’Assemblée Nationale ont écrit à leurs homologues américains pour «donner la bonne information et non de peur d’une éventuelle intervention étrangère dans le NOSO». 

Critiqué sur l’absence d’un débat sur la crise anglophone à la chambre basse du Parlement, Samuel Moth estime que « débattre de ce sujet n’est pas opportun». En plus, il « n’y voit pas l’efficacité».

Selon lui, le gouvernement doit prendre le temps d’exécuter son programme d’action. Par conséquent, le Parlement ne doit pas y interférer. Plusieurs Organisations non gouvernementales (ONG) et autres ont élevé la voix pour fustiger les actions du gouvernement, qui selon elles, ont dégradé la crise dans les régions anglophones. Celles-ci ont écrit une pétition pour un retour à la paix.

Pour le député cette «pétition des organisations de la société civile camerounaise a pour but de demander une intervention étrangère dans le NOSO». Il va plus loin en indiquant que le gouvernement a démontré sa volonté de dialoguer avec le camp d’en face, qui «n’a fait aucune proposition jusqu’à présent».

Interrogé sur l’interdiction de la conférence anglophone par le gouvernement, Samuel Moth estime que «c‘est parce que le gouvernement pensait que c’était un moyen de mettre en échec la présidentielle de 2018».

En dehors de la crise anglophone, le parlementaire s’est exprimé sur le projet de la forêt d’Ebo, classement de plus de 68 mille hectares de  forêt dans le Nkam. Il dit avoir «été désemparé suite à la décision du président de la République l’interdisant». Cette décision d’annulation découle, d’après lui, d’une mauvaise information. Samuel Dieudonne Moth refuse d’être traité de «défenseur de l’UFA (Unité Forestière d’Amenagement, ndlr) mais se veut défenseur d’un retour aux droits de son peuple».

LIRE  Présidentielle 2025:Les populations du Mayo-Louti demandent à Paul Biya de briguer un 8ème mandat

TU POURRAIS AUSSI AIMER

Leave a Comment