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Philippe Boney convoqué au CNC au sujet de l’affaire Martinez Zogo

by Theophile
le journaliste Boney Philippe

Le directeur de Vision 4, la télévision de l’homme d’affaires camerounais Jean Pierre Amougou Belinga a été convoqué au Conseil national de la communication (Cnc), ceci après que le journaliste ait présenté une émission au vitriol et à charge dans l’affaire de son confrère assassiné crapuleusement.

Le directeur de Vision 4, la chaîne de télévision appartenant à l’homme d’affaires camerounais Jean Pierre Amougou Belinga, a été convoqué au Conseil national de la communication (CNC) suite à une émission controversée concernant l’assassinat d’un confrère journaliste. L’enquête sur l’affaire Martinez Zogo, ancien chef de chaîne d’Amplitude FM, a pris fin le 29 février 2024. Quelques jours plus tard, le 4 mars, Vision 4 a diffusé une émission intitulée « Club d’Elites » qui a suscité de vives réactions.

Cette émission, animée par Boney Philippe, a ouvert un débat accusatoire sur l’assassinat du journaliste, invitant notamment Me Tchoungang Charles, Pr Claude Abe, Souley Onohiolo et Dieudonné Essomba. Il faut signaler que l’initiative du débat n’est pas fortuite. Le programme,  de l’avis de certains observateurs,  vise tout simplement à blanchir Jean Pierre Amougou Belinga, patron de Vision 4 et l’un des suspects dans le cadre de l’assassinat du journaliste. D’ailleurs, Boris Bertolt, un des journalistes qui a les positions depuis un certain temps  à la gloire de ce suspect écrit que l’émission a indiqué un « bonne piste ».

« Sur le plateau, les invités pour la première fois sur un média indiquent clairement que la piste de l’assassinat se trouve à la présidence de la République », écrit le journaliste et criminologue. Après ledit programme, une mise en demeure est adressée à Boney Philippe par le président du Conseil national de la Communication.  De cette mise en demeure, on reproche au directeur de Vision, une faute lourde. Il est accusé d’avoir donné la parole,  aux panelistes qui ont « amplement commenté une affaire pendante devant les juridictions et émis des suspicions à l’endroit de la justice camerounais » ; de « véhiculer des propos à caractère tendancieux, insinueux et conflictogène de nature à porter atteinte à la paix sociale ». Le journaliste a été entendu le 11 mars 2024 au siège du Conseil national de la communication.  Cependant, le journaliste n’a pas été suspendu et a présenté une autre émission de Club d’Elites dimanche dernier.

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