Moussa Njoya veut bien qu’on lui explique cette facture de 5 millions de FCFA que la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a payé à l’hôtel Hilton de Yaoundé.
Le 07 avril 2022, la Fédération camerounaise de football a payé une facture de 5 millions de FCFA à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Une somme énorme payée par une association camerounaise à un Hôtel étranger. Ladite facture actuellement en circulation sur les réseaux sociaux vient confirmer ce que le politologue Moussa Njoya dénoncait il y a quelques mois.
Ce dernier croit d’ailleurs que la facture de 5 millions est une infirme partie de l’argent de la Fecafoot qui est dépensé depuis le début de l’année 2022. « Quand j’avais parlé de l’histoire du Hilton ci, des gens m’ont fait comprendre que l’homme aux 477 milliards imaginaires loue des suites là-bas depuis 100 ans ! Malheureusement, la vérité est comme les fesses, on finit toujours par s’asseoir dessus ! Disait Charles Ateba Eyene ! Ça c’est seulement une infime partie des factures depuis le début de cette année ! », commente Moussa Njoya.
Moussa Njoya estime que toutes ces personnes qui gravitent autour de la Fecafoot, et prétendent soutenir Samuel Eto’o, ne le font pas de façon désintéressée. « Un jour, un jour, un audit, un vrai, sera fait. Et les Camerounais comprendront pourquoi la Fecafoot était une affaire de vie ou de mort pour certains ! Et ils tomberont des nues ! Si vous voyez des gens réagir essentiellement par des injures sans apporter des réponses au fond à vos propos, sachez qu’ils ont des choses à se reprocher, et ils savent pertinemment que vous dites la vérité ! Quand on ne peut pas attaquer le raisonnement, on attaque son auteur ! » Explique-t-il.
«Je sais que pour vous l’unité de mesure des détournements c’est désormais le milliard. Mais, un Président de fédération qui se loge à des millions par mois, c’est très bien ! Vive la révolution copernicienne promise ! Les mêmes qui tapent les correspondances remplies de fautes basiques à la Fecafoot ! Vous n’avez pas lu un communiqué « pris pour servir et valoir ce que de droit » ? », s’intérroge Moussa Njoya.
