Le PSG a été sacré champion de France pour la 12e fois de son histoire après la défaite concédée par son dauphin Monaco à Lyon (3-2), ce dimanche. Avec douze points d’avance sur les Monégasques, les Parisiens ne peuvent plus être rattrapés au classement alors qu’il ne reste plus que trois journées à disputer.
Cette fois, c’est officiel: avec la victoire de Lyon face à Monaco ce dimanche soir, le PSG décroche son troisième titre de champion de France d’affilée, le 10e depuis l’arrivée de QSI en 2011 et le 12e de l’histoire du club. Une étape de plus vers l’objectif assumé de Luis Enrique: réussir un historique quadruplé.
“C’est une motivation de réaliser ce qui n’a jamais été fait auparavant en France, surtout de pouvoir marquer l’histoire de notre club, les supporters, pour la ville, et si ça peut être pour le pays, tant mieux, c’est parfait. Cela nous motive”, disait-il cette semaine, en référence à la demi-finale de Ligue des champions contre Dortmund (match aller le 1er mai et retour le 7 mai), et à la finale de Coupe de France à venir face à l’OL (le 25 mai). En attendant, après s’être adjugé le Trophée des champions début janvier (2-0 contre Toulouse), le PSG peut donc savourer ce nouveau titre validé à trois journées de la fin de la saison, preuve du sérieux affiché tout au long du championnat malgré les critiques qui auront escorté son nouvel entraîneur espagnol, surtout à ses débuts.
Paris vise un quadruplé historique
“On est là où on voulait être mais le chemin est encore long et sinueux. Il va falloir qu’on soit très concentrés pour atteindre nos objectifs”, expliquait récemment Luis Enrique, aux commandes d’une équipe ayant obtenu jusqu’à présent 69 points sur 90 possibles en championnat. Avec vingt succès, neuf nuls et une seule défaite concédée mi-septembre contre Nice (3-2). À l’époque, Paris s’était pris les pieds dans le tapis au retour d’une trêve internationale et certains y avaient vu une vraie inquiétude. La faute à des recrues estivales encore en rodage, un jeu parfois balbutiant et une défense assurément trop exposée, entre autres. Il suffit de se rappeler cet accroc pour mesurer le chemin parcouru ces derniers mois par le collectif parisien et par son coach.
Le tout en ayant dû gérer la gestion délicate du départ annoncé de Kylian Mbappé en fin de saison vers le Real Madrid. En annonçant mi-février à ses dirigeants son choix de faire ses valises cet été, le capitaine des Bleus a mis fin à un feuilleton… pour en ouvrir un autre. Deux semaines plus tard, il était sorti à la pause de Monaco-PSG sur décision sportive de Luis Enrique. “Tôt ou tard, il faudra s’habituer à jouer sans lui”, expliquera l’ancien coach du Barça. Malgré cette drôle de relation, Mbappé restera l’un des grands artisans de ce 12e sacre. D’autres peuvent aussi prétendre aux félicitations du jury.
De Gianluigi Donnarumma, impérial sur la scène nationale, à Ousmane Dembélé, dont la montée en puissance est remarquable, en passant par Achraf Hakimi, Marquinhos, Vitinha, Warren Zaïre-Emery, Bradley Barcola… Toute cette bande pourra désormais se concentrer pleinement sur la C1 et la Coupe de France.
