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Madagascar : le président Andry Rajoelina investi pour un troisième mandat

by Theophile
Madagascar: le président Andry Rajoelina prête serment pour un troisième mandat

Réélu le 16 novembre 2023 au premier tour, Andry Rajoelina a été investi le samedi dernier président de la République de Madagascar à Antananarivo.

Alors qu’il est arrivé au pouvoir à Madagascar à la suite d’un coup d’Etat en 2009 Rajoelina, 49 ans, a démissionné en 2014 mais est redevenu président après avoir remporté les élections de 2018. Depuis, il est toujours au pouvoir et prête serment pour un nouveau mandat.

« Je serai le président qui unit tous les Malgaches », a-t-il déclaré à des milliers de ses partisans lors de la cérémonie d’investiture dans la capitale Antananarivo, à laquelle ont également assisté six chefs d’État. « Nous prendrons une attention particulière aux pauvres, aux personnes âgées, aux femmes, aux jeunes et aux enfants. Au cours des cinq prochaines années, nous poursuivrons trois piliers : le capital humain, l’industrialisation et l’amélioration de la gestion de l’administration publique », a indiqué Rajoelina. 

Rajoelina a obtenu 58,96% des suffrages exprimés, tandis que son dauphin, le député Siteny Randrianasoloniaiko, a obtenu 14,39%, selon la Haute Cour constitutionnelle du pays qui proclame les résultats définitifs. Randrianasoloniaiko et d’autres candidats ont rejeté les résultats du scrutin, qui, selon eux, ont été entachés d’irrégularités, notamment d’intimidation des responsables du scrutin et d’utilisation des ressources publiques par le parti au pouvoir.

L’élection a été précédée par des semaines de protestations, l’opposition affirmant que Rajoelina n’aurait pas dû se présenter parce qu’il avait acquis la nationalité française en 2014 – ce qui, selon eux, révoque automatiquement sa nationalité malgache – et avait créé des conditions électorales injustes.

Ils ont également exigé le report du scrutin et demandé à Rajoelina de nommer d’abord des responsables indépendants au sein du corps électoral. Dix des treize candidats ont par la suite boycotté le scrutin après que le gouvernement ait refusé de mettre en œuvre leurs revendications, mais leur nom est resté sur le bulletin de vote. L’opposition a décrit le taux de participation électorale, à 46,35 %, comme le plus bas de l’histoire du pays.

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