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Atanga Nji prescrit la sensibilisation contre les constructions en zones à risque après des pluies mortelles a Buea

by Theophile
Inondations de Buea:

Trois jours après les inondations de Buea, Paul Atanga est sur le terrain. Le Minat s’est rendu hier après-midi dans la capitale régionale du Sud-Ouest pour constater les dégâts causés par les pluies torrentielles du 18 mars dernier.

En visite d’évaluation du sinistre ce mardi 21 mars à Buea suite aux pluies diluviennes qui ont fait officiellement deux morts et plusieurs blessés dans la capitale régionale du Sud-Ouest samedi dernier, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a appelé les autorités locales à « sensibiliser davantage » les populations sur « les risques encourus » à construire dans les zones à risque.

« Il y a eu deux morts, mais ce sont deux morts de trop. Il faut respecter le plan d’urbanisme », a notamment dit le membre du gouvernement, porteur d’un message de réconfort et d’une assistance humanitaire du chef de l’État aux victimes. Pour les autorités locales, les fortes précipitations n’expliquent pas à elles seules les coulées de boue en provenance du Mont Cameroun qui ont ravagé une partie de la ville de Buea. Le gouverneur du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï, a indexé la prolifération des constructions anarchiques dans la zone concernée par cette catastrophe.

La ville reste encore sous le choc et les autorités municipales ont entamé la démolition des habitations construites sur les zones à risques pour éviter une prochaine catastrophe.

L’autorité administrative a ainsi invité les populations à respecter « les lois qui gouvernent la norme de construction ». De son côté, le maire de la commune de Buea, David Mafany Namange, a procédé à la démolition d’une vingtaine de maisons construites dans des zones à risque, apprend-on. Des mesures prises pour éviter que pareil drame ne se reproduise. Il faut dire que le problème d’occupation anarchique des sols demeure un casse-tête pour le gouvernement depuis des années dans le pays. 

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Notamment pour les autorités municipales qui peinent à faire respecter la loi du 21 avril 2004 régissant l’urbanisme au Cameroun, dans un environnement où les populations s’entêtent à bâtir des maisons sur les lits des cours d’eau, les flancs de colline, les marécages et autres zones à risque impropres à la construction. Ce, quand bien même elles ont été sensibilisées sur les risques qu’elles y encourent ou ont été priées de quitter la zone pour leur sécurité. La sensibilisation n’étant pas suivie de répression, elles continuent à occuper les lieux jusqu’à ce que des accidents ou catastrophes (inondations, éboulements…) les poussent à plier bagage.

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