Droit international humanitaire DIH: des journalistes à l’école
La rencontre de Dakar leur permet d’accorder les violons lors des reportages en période de conflit. Quel est l’impact des couvertures médiatiques sur le terrorisme ? Ce genre de conflit est-il encadré par le Droit international humanitaire (DIH) ? Ces questions sont au centre de la rencontre ouverte, lundi dernier, à Dakar au Sénégal à l’initiative de la délégation régionale du Comité international de la Croix rouge (CICR).
Issus du Mali, du Cameroun, du Burundi, de la République centrafricaine, de la Côte-d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, de la France et du pays hôte , le Sénégal, les hommes du micro et de la plume sont à Dakar pour se familiariser avec le droit international humanitaire.
En effet, pour ces hommes des médias qui exercent dans les territoires très souvent théâtre des conflits armés, il est important de renforcer les connaissances dans ce domaine où parfois des bavures sont fréquentes et des informations mal relayées.
Pour fixer les objectifs de cette rencontre internationale, le porte-parole du CICR pour l’Afrique francophone, Jean Yves Clémenzo, a précisé qu’ « il faut que les journalistes qui travaillent dans les zones de conflits comprennent bien les règles et les droits qui s’appliquent lorsqu’il y a une guerre.
Le but est de mieux rapporter les faits et d’éviter toute confusion » Il a ajouté : « Les journalistes sont très importants, car c’est eux qui font l’opinion, ils permettent aux gens de savoir ce qui se passe et de comprendre le monde.
Donc, en ayant une meilleure connaissance des règles qui dictent et mettent des limites lors des conflits armés, leur travail sera aussi meilleur». Pour les participants qui ont accueilli l’initiative à bras ouverts, ce sont des connaissances de plus mais pas de trop.