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World Bank:La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir, passant de 3,6 % en 2022 à 3,1 % en 2023

by Theophile
World Bank

La Banque mondiale a prévenu, mercredi, d’un ralentissement économique en Afrique subsaharienne en 2023, par rapport à la croissance enregistrée en 2022, porté essentiellement par “l’incertitude de l’économie mondiale, la sous-performance des plus grandes économies du continent

La Banque mondiale a prévenu, mercredi, d’un ralentissement économique en Afrique subsaharienne en 2023, par rapport à la croissance enregistrée en 2022, porté essentiellement par “l’incertitude de l’économie mondiale, la sous-performance des plus grandes économies du continent, une inflation élevée et une forte décélération de la croissance des investissements”.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié mercredi par l’institution de Bretton Woods en prélude des Assemblées du printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiendront du 10 au 16 avril courant.

“La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait reculer de 3,6 % en 2022 à 3,1 % en 2023”, peut-on lire dans le communiqué.

La BM a nommément cité l’Afrique du Sud, dont la croissance “devrait encore s’affaiblir en 2023 (0,5 % de croissance annuelle) à mesure que la crise énergétique s’aggrave” et le Nigeria, où la reprise prévue pour 2023 ” (2,8 %) est encore fragile car la production de pétrole reste atone”.

Selon la même source, “la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre devrait baisser à 3,4 % en 2023 contre 3,7 % en 2022, tandis que celle de l’Afrique orientale et australe diminue à 3,0 % en 2023 contre 3,5 % en 2022”.

Des risques de surendettement demeurent élevés dans 22 pays de la région et l’inflation continue d’afficher des taux relativement élevés, 7,5 % pour 2023, soit au-dessus des fourchettes cibles des banques centrales pour la plupart des pays.

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Pour ce qui est de l’investissement, un net recul a été constaté sur une décennie. “La croissance des investissements en Afrique subsaharienne est passée de 6,8 % en 2010-13 à 1,6 % en 2021”, indique la Banque mondiale.

Par ailleurs, certains pays se sont montrés résilients malgré les défis. La Banque mondiale cite le Kenya, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo (RDC), dont la croissance économique a respectivement “augmenté de 5,2 %, 6,7 % et 8,6 % en 2022”.

Pour relever les défis économiques et poursuivre les efforts pour réduire la pauvreté, la BM note, enfin, que, “les gouvernements riches en ressources ont la possibilité de mieux tirer parti des ressources naturelles pour financer leurs programmes publics, diversifier leur économie et élargir l’accès à l’énergie”.

Certains pays “pourraient potentiellement plus que doubler les revenus moyens qu’ils perçoivent actuellement à partir des ressources naturelles”.

AA / Tunis / Salim Boussaïd

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