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Jean Jacques Ze : « Les débats politiques à la camerounaise sont plus nocifs à la liberté que la dictature »

by Theophile
Jean Jacques Ze

Alors que lui-même anime un débat politique le dimanche 11 avril 2021, Jean Jacques Ze, le directeur de Vision 4 pense que « les débats politiques à la camerounaise sont plus nocifs à la liberté que la dictature ».

Les chaînes de télévisions camerounaises ont marqué leur préférence aux émissions de débats politiques, reléguant au second plan, les programmes de divertissement. 

Cet état de fait a été décrié par Martin Camus Mimb dans une sortie effectuée sur Facebook le 13 avril 2021. Dans une tribune lundi dernier, Martin Camus Mimb, expliquait que les télévisions camerounaises ne feront pas d’argent avec les débats politiques. « Les audiences records en télévision dans un pays, sont faites sur des choses qui rassemblent le plus. C’est pourquoi lorsque le paysage audiovisuel fonctionne correctement, le sport et le divertissement pulvérisent les audiences.  C’est le baromètre de bonne santé », avertissait ce dernier. « Quand dans un espace comme le nôtre,  les émissions à forte audience sont des débats politiques, ça craint. La télévision investit sans le savoir peut-être, dans l’industrie de la haine et de la division », poursuivait le patron de Radio Sport Info.

Le Directeur général de Vision 4 quant à lui, le partage totalement. « Sur les questions de rentabilité, il est inutile de discuter avec ce que dit Martin, patron de presse et grosse expérience des télévisions nationales et internationales. Je pense qu’il a simplement dit ce qui est réel», écrit Jean Jacques Ze.

« J’ajouterai pour participer au débat, que le débat politique a la camerounaise est plus nocif à la liberté que la dictature. Il ne construit pas la vérité et ne permet pas une meilleure compréhension des enjeux. Les vrais politiciens sont tournés en bourrique, les experts sont laminés et noyés. Il ne reste qu’un spectacle. Le téléspectateur compte le nombre de coups donnés ou encaissés. L’intellectuel se renie», poursuit le présentateur du journal de 20H sur la télévision africaine.

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