Les assaillants cagoulés ont réussi à emporter l’arme du fonctionnaire de police qui assure la sécurité au domicile de l’intendant principal à la Présidence de la République Foe Ndi.
Le domicile de l’Intendant de la Présidence de la République, Foé Ndi, n’a pas été de tout repos dans la nuit du 12 au 13 septembre 2022. Les faits apprend-on, se sont produits aux environs de 23h40. Selon le journaliste et bloggeur Boris Bertolt, trois malfrats ont fait irruption au domicile de ce haut commis de l’Etat, mais ont été durement repoussés par des hommes en faction, un policier et un vigile. Les trois hommes cagoulés, étaient armés d’un pistolet automatique.
« Après avoir escaladé la clôture de la résidence, ils ont surpris un fonctionnaire de police et le vigile qui y assurent la sécurité. Pour l’instant, l’arme du fonctionnaire de police a été emportée par les malfrats. Un des malfrats blessé », révèle Boris Bertolt. Cette version est d’ailleurs corroborée par le témoignage du policier, qui apparait le visage ensanglanté dans une vidéo diffusée sur la toile. Une image qui témoigne de l’ampleur de la scène de violence qui s’est déroulée durant cette nuit au domicile de Foé Ndi.
Les assaillants n’ayant pas pu poursuivre avec leur forfait grâce à l’opposition du policier, ont pris la poudre d’escampette traînant leur acolyte. Les mesures qui ont été prises sont les recherches intenses et la sensibilisation des établissements hospitaliers. Pour l’heure, l’on ne sait pas encore quelles étaient les raisons de cette visite impromptue. Une enquête ouverte permettra sans doute de mettre la main sur ces hors la loi.
Notre confrère Cameroon Web qui a aussi traité cette information indique que le braquage raté au domicile de l’intendant Principal à la Présidence de la République Foe Ndi ressemble à celui qui s’est passé chez Jean-Sylvain Mvondo. «Cette agression est une copie conforme de celle perpétrée au domicile de Jean-Sylvain Mvondo sauf que ici, les hommes de la sécurité ont réussi à repousser le danger», écrit Cameroon Web.
Il importe de rappeler qu’en 2018, c’était le domicile du ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, qui était l’objet d’un cambriolage quasi-similaire.