Accueil » Sécurité » Le Journaliste Sismondi Barlev Bidjoka a été libéré après douze heures d’audition au SED

Le Journaliste Sismondi Barlev Bidjoka a été libéré après douze heures d’audition au SED

by Theophile
Sismondi Barlev Bidjocka

Le patron de la radio RIS FM a été relaxé dans la soirée du mercredi 19 octobre 2022, a-t-il annoncé dans un message sur son compte Facebook.

Le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka est libre. L’information a été d’emblée révélée par le confrère Serge Aimé Bikoï, en service à la Radio Tiéméni Siantou (RTS), et ancien collègue de Barlev Bidjocka. « En revenant de l’école chercher les enfants, j’ai été interpellé chez moi par quatre hommes en civil à 14h et 30mn. Je viens d’être libéré du Sed », a décrit hier en début de soirée, Sismondi Barlev Bidjocka dans un message repris par le confrère Serges Aimé Bikoi de Radio Tiemeni Siantou (RTS).

Le concerné a lui-même confirmé la nouvelle aux aurores ce jeudi 20 octobre 2022, dans un message sur son compte Facebook. « J’ai finalement été entendu finalement hier (mercredi) deux fois de suite au secrétariat d’état à la défense y compris au service de renseignements par des officiers supérieurs : Deux colonels et deux lieutenants. De 09h à 20h30 », détaille le promoteur de la radio RIS FM basée à Yaoundé.

Il ajoute qu’une kyrielle de griefs lui sont reprochés. Il s’agit de : tentative de trouble à l’ordre public ; atteinte à la surete de l’Etat ; mise en doute des hautes instructions du président ; soupçon aggravé d’espionnage par enregistrement d’une haute personnalité ; incitation à la violence ; rébellion etc. Le patron de Ris Radio, n’a pas donné le motif de son interpellation, encore moins l’objet de la convocation que cherche à lui remettre un élément du Sed depuis le 12 octobre dernier.

LIRE  Père Ludovic Lado : « Samuel Eto’o est mon candidat pour la prochaine élection présidentielle»

Il importe cependant de rappeler que sa radio n’émet plus depuis le 1er septembre 2022, après avoir été scellée par les autorités administratives, après que son promoteur continuait de fouler au pied sa suspension prononcée par le Conseil national de la Communication (CNC) pour des manquements professionnels.

TU POURRAIS AUSSI AIMER

Leave a Comment