L’administrateur civil Valère Bessala fustige l’attitude des honorables Cabral Libii et Joshua Osih qui, mardi dernier ont bloqué les travaux de la séance plénière consacrée au débat d’orientation budgétaire.
Fait particulier le mardi 5 juillet 2022 à l’Assemblée nationale. Un groupe des députés de l’opposition, mené par Joshua Osih et Cabral Libii, a décidé de bloquer la séance plénière dédiée au débat d’orientation budgétaire. Les élus de la nation demandent un renvoi des travaux pour non-respect des textes et l’organisation d’une session extraordinaire.
Présent sur le plateau de l’émission Equinoxe Soir le mercredi 06 juillet 2022, l’administrateur civil Valère Bessala, leader du Parti Jouvence, a condamné avec véhémence cette sortie de Joshua Osih et de Cabral Libii à l’Assemblée nationale. Pour Valère Bessala , il s’agit tout simplement d’un chantage de deux deputés qui visent quelques strapontins «Il y a des curiosités à l’assemblée nationale que j’ai vues. Des dealers qui profitent des retards de soumission des documents pour faire leur show et faire du chantage à un ministre de la république », a-t-il fulminé sur le plateau de l’émission Équinoxe Soir .
Avant de poursuivre : «Le premier c’est le député PCRN. Il est en difficulté parce que personne ne l’a appelé à la table depuis. Il doit trouver le tuyau pour entrer. Est-ce que c’est la première fois qu’on soumet une loi en moins de 24h ? Pourquoi depuis 2020 ce n’est que hier qu’il a constaté les retards pour faire son show. (…) Osih c’est l’autre dealer. Il se retrouve dans la guerre des réseaux qui ne le concernent pas. C’est un commerçant ».
Ce dernier rejoint là, Vincent Sosthène Fouda qui dans une sortie hier mercredi dénonçait le clientélisme de ces hommes politiques de l’opposition. « Nous avons assisté hier à une tambouille politique des partis de l’opposition à l’assemblée Nationale dans une sauce de vinaigre de grenade du ministre Motaze porté par sa majorité. Quel était le but ? Se partager de part et d’autres des millions de CFA, sur la misère des camerounais en leur donnant l’impression qu’on s’occupe d’eux », a commenté l’homme politique et universitaire.
