L’ex-gloire du football camerounais Samuel Eto’o a présenté mardi ses “sincères excuses” pour avoir asséné un coup de genou au visage d’un youtubeur algérien, scène devenue virale, filmée la veille à la sortie d’un match de la Coupe du monde de football au Qatar.
Samuel Eto’o a présenté publiquement ses excuses ce mardi 6 décembre, après donné un coup de pied à un youtubeur algérien en marge de la huitième de finale de Coupe du monde opposant le Brésil à la Corée du Sud (4-1) au stade 974 de Doha au Qatar. « Une altercation violente m’a opposé à une personne apparemment supportrice de l’Algérie. Je regrette profondément d’avoir perdu mon sang-froid et d’avoir réagi d’une manière qui ne correspond pas à ma personnalité. Je présente mes excuses au public pour cet incident regrettable », a réagi le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dans un message publié sur son compte Twitter.
S’il reconnaît son erreur, il dénonce également le harcèlement des supporters algériens dont il est victime depuis le barrage retour qualificatif pour le Mondial entre le Cameroun et l’Algérie (2-1, après prolongations), le 29 mars dernier à Blida. Depuis ce match, Samuel Eto’o affirme être « la cible d’insultes et d’allégations de tricherie sans aucun fondement ». Il déplore par ailleurs que des supporters camerounais aient « été harcelés et importunés par des Algériens sur le même sujet » pendant ce Mondial.
« Je tiens à rappeler que le scénario de l’élimination de l’Algérie fut cruel, mais parfaitement conforme aux règles et à l’éthique de notre sport. Toutes les voies de recours introduites par la Fédération algérienne de football auprès des juridictions compétentes ont été rejetées », écrit l’ancien capitaine des Lions indomptables, qui s’engage à « continuer de résister aux provocations incessantes et au harcèlement quotidien » de certains supporters algériens. Il demande par ailleurs aux autorités algériennes et à la fédération « sœur » d’Algérie « de prendre leurs responsabilités pour mettre un terme à ce climat délétère avant qu’un drame plus grave ne se produise ».
