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Au Soudan, HRW pointe des « crimes de guerre

by Theophile
L’ONG Human Rights Watch

Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées lors de l’attaque fin mai par des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) et des tribus arabes de la ville de Misterei au Darfour, « presque entièrement incendiée », affirme ce mardi 11 juillet Human Rights Watch (HRW), qui exhorte la CPI à enquêter sur ces « crimes de guerre ».

Alors que l’armée et les forces spéciales du Soudan se livrent une guerre sans merci depuis plusieurs semaines, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé, dans un rapport, les Forces de soutien rapide (FSR) soudanaises de crimes de guerre lors d’une opération au Darfour-Occidental.

Selon HRW, les FSR ont mené une attaque organisée fin mai qui s’est soldée par la mort de dizaines de personnes au Darfour-Occidental, alors que la guerre faisait rage avec l’armée soudanaise. HRW exige de « cesser les persécutions des civils et d’assurer un accès sécurisé à l’aide humanitaire » au Soudan. L’organisation a également lancé un appel à la Cour pénale internationale à enquêter sur ce raid au Darfour-Occidental, dans le cadre duquel la localité de Misterei avait été presque entièrement brûlée.

Selon l’ONG, « les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, les gouvernements d’autres États, l’Union européenne et l’Union africaine doivent immédiatement adopter des sanctions contre les personnes responsables de ces crimes indépendamment de leur poste ou leur rang ».

L’attaque a fait au moins 40 morts et 14 blessés à Misterei le 28 mai, précise l’organisation. « Les agresseurs tuaient des gens dans les maisons, dans les rues et les abris, tiraient sur des civils, notamment sur des femmes et des enfants. Ensuite, ils ont pillé et brûlé la majeure partie de la ville. Des milliers de personnes ont été obligées de fuir au Tchad », précise le rapport de HRW. Ce texte se base sur les témoignages des survivants au raid au Darfour-Occidental.

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