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Yaoundé : Un homme coupe le pied de sa femme pour un plat de spaghetti

by Theophile
Lysette Sabine Akono

La scène s’est produite dans le département de la Mefou et Afamba dans la région du Centre. La jeune Lysette Sabine Akono a perdu l’usage de l’une de ses jambes depuis bientôt une semaine pour une histoire de plat de spaghetti de son mari qu’elle n’a pas conservé comme indiqué par ce dernier.

Pour les faits, l’homme et la femme sont en couple depuis quelques années à Mfou et ont deux enfants. 
« Il y’a quelques jours, mademoiselle Akono Sabine a fait de la cuisine pour son conjoint Ndi Ngon (les spaghettis), ce dernier a bien mangé et demandé à cette dernière de mettre le reste au frais pour le lendemain à son retour de ses travaux champêtres », relate le lanceur d’alerte  Boris Bertolt.

C’est ainsi que le lendemain, les deux enfants en bas âge du couple commencent par pleurer la famine, la mère se voit donc obliger pendant l’absence de son conjoint de leurs servir le reste de spaghettis du papa. 
Au retour du champ, ce dernier loufoque se dirige lui-même à la cuisine et constate de lui-même que la marmite est complètement vide, lavée et rincée. Il pique alors une colère grave et se met à ruer  la petite Akono Sabine de coups de poings. Malgré les explications de cette dernière, il ne s’arrête pas.

« Sa colère va plutôt grandissant et c’est comme ça que l’irréparable va se produire : Il prend une machette et découpe le pied de la jeune dame jusqu’à découper l’os du pied comme vous pouvez le constater en image. Elle est transportée d’urgence à l’hôpital de Mfou où les médecins n’ont pas d’autres choix que d’amputer le pied de la jeune fille. La brigade terre de Mfou va immédiatement procéder à l’interpellation de l’infortuné Ndi Ngon où il est gardé en cellule afin d’être interrogé sur cet acte crapuleux dépourvu totalement d’humanisme », souligne Boris Bertolt.

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Par la suite, la famille du coupable va donc refuser de s’occuper de la prise en charge de la petite Lyzette gravement atteinte physiquement et même moralement.

 « Selon les membres de la famille biologique du coupable, cette « histoire banale » devrait se régler à l’amiable. Des tractations sont en cours à ce jour par un responsable de la présidence République proche de cette famille afin que ce criminel soit libéré dans les prochains jours », ajoute  Boris Bertolt.

Notons que ces derniers temps, les cas de féminicides font foison au Cameroun. Pour la plupart du temps, les bourreaux sont des maris décrits comme violents par le voisinage, et qui un jour, dans un accès de colère, finissent par commettre l’irréparable.
Si certains dénoncent la brutalité de certains hommes, d’autres fustigent par contre le silence complice des parents, des proches, et du voisinage.

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