Des informations abondamment partagées sur les réseaux sociaux en date du 8 mai 2021 ont affirmé que le 1er vice-président du SDF «a été chassé et a claqué la porte du NEC alors que les travaux se poursuivaient». Approché par nos confrères de Le Messager parution de ce lundi 10 mai 2021, l’intéressé rejette ces allégations et crache toute la vérité.
Joint au téléphone par le journal Le Messager, dimanche 9 mai 2021, l’honorable Joshua Osih, à Paris pour une mission parlementaire, affirme avoir assisté aux travaux jusqu’au moment où ceux-ci sont parvenus aux divers. « A ce moment, j’ai dû sortir à l’effet de rattraper un vol à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen», rassure-t-il dans des propos relayés dans l’édition du journal du lundi 10 mai 2021.
Pour rappel, au cours des travaux tenus le 8 mai 2021, le Comité Exécutif National a déclaré recevable dans les délais de transmission au secrétariat général, le dossier de la constatation du Comité exécutif régional du Littoral de l’auto-exclusion du premier vice-président selon l’article 8.2 des statuts du SDF.
Il est reproché à l’honorable Joshua Osih d’avoir mené des activités de nature à nuire à l’image du parti. Le 21 mars 2021, lors d’une session extraordinaire, le Comité exécutif régional du Littoral, avait « constaté, avec amertume, que les derniers développements de l’actualité politique au Cameroun prouvent que le camarade Joshua Osih Nabangui, militant de la région du Littoral, premier vice-président national, s’est engagé depuis 2018 dans des actes politiques qui nuisent gravement à la réputation du SDF, embarrassent le parti et le discréditent », peut-on lire dans les colonnes du journal.