Le président national de l’AFP croit qu’on veut « tuer » politiquement l’universitaire.
Le professeur Charlemagne Messanga Nyamding est dans la tourmente. Convoqué par le conseil de discipline du RDPC, le biyaïste est dans le collimateur du parti. En cause, plusieurs sorties médiatiques très virulentes envers sa famille politique.
L’homme politique est-il victime d’un complot ? C’est ce que pense Sam Mbaka. «…les attaques que subit cet homme viennent de son propre camp. Pas de l’opposition. Pas des partis de l’opposition. », écrit-il dans une tribune publiée sur sa page Facebook ce lundi 18 avril 2022.
Le président national de l’AFP croit qu’on veut « tuer » politiquement l’universitaire. Mais « la bête politique n’est que blessée. Sa peau n’est pas à vendre. »
Il faut dire que ce membre quasi permanent du comité central du RDPC s’est illustré dans des débats par son franc-parler. « L’homme ne mâche pas ses mots. Ce n’est pas un partisan de la langue de bois. Messanga Nyamding n’a de cesse de dénoncer les roitelets, les arrivistes, les opportunistes qui gravitent dans les allées du pouvoir et qui grenouillent pour s’en emparer. », souligne Sam Mbaka.
Un « gêneur »
Il ajoute : « Messanga Nyamding n’a de cesse de nous le rappeler quand d’autres détournent les yeux ou font le dos rond. Quand d’autres attendant que la tempête se calme en espérant qu’ils vont lui survivre et conserver leurs marocains ou leurs avantages. Cet animal politique est un excellent client des médias. Il dit haut ce que d’autres pensent tout bas. »
Selon l’homme politique, Messanga Nyamding est devenu un « gêneur » à cause de ses prises de positions. Cet « empêcheur de tourner en rond. Il met le doigt ou ça fait mal. Il prend à témoin ses concitoyens et hurle sa colère et son dégoût. »
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