Dans un communiqué signé le 2 mai, l’Assemblée culturelle et traditionnelle des Ngoh Ni Nsongo donne sa version des faits sur la discorde qui s’est déroulée le 29 avril, dans le village Bayon, arrondissement de Baré Bakem, Département du Moungo (région du Littoral).
Les autochtones de Bayon sont accusés d’avoir chasser des Habitants Bamiléké de leur village et d’avoir brûler des symboles de cette communauté originaire de la région de l’Ouest. Depuis cet événement, plusieurs personnalités publiques ont dénoncé cette attitude. C’est le cas de Shanda Tonme, du La’akam ou encore du député Jean Michel Ninctheu.
Les Ngoh Ni Nsongo démentent formellement les informations qui faisaient état d’expulsion du Moungo visant des populations Bamilékés.
« L’Assemblée Culturelle et Traditionnelle des NGOH NI NSONGO informe l’opinion nationale et internationale que, contrairement à la désinformation propagée dans certains médias (réseaux sociaux, radios et télévisions) par certains individus, dont l’idéologue de l’hégémonisme Bamileke Shanda Tonme Médiateur Universel, il n’a jamais été question, le samedi 29 avril 2023, dans le village Bayon, Arrondissement de Baré Bakem, Département du Moungo dans la Région du Littoral, de chasser quelque groupe sociologique que ce soit », indique l’Assemblée Culturelle et Traditionnelle des NGOH NI NSONGO dans un communiqué.
« En fait il s’est agi d’un mouvement spontané mené par les Populations Autochtones de ce village et de la localité visant à rappeler à certains Allogènes vivant sur leurs terres que l’hospitalité dont ils ont jusque-là pu bénéficier ne leur donne nullement le droit d’importer des chefferies de leurs villages d’origine pour les implanter sur une parcelle du TerritoireNGOH NI NSONGO en l’occurrence le Moungo, au mépris non seulement des Us et Coutumes locales, mais aussi de la réglementation en vigueur comme l’a si bien souligné le Sous-Préfet de Baré Bakem », poursuit la même source.