Par la voix de son ministre de la Communication (Mincom), le gouvernement a dénoncé hier 25 septembre dans un communiqué les personnes qui font des « parallèles insensés et saugrenus », et des « prédictions ubuesques sur le devenir du Cameroun, qui pourraient s’apparenter à des appels à la déstabilisation de l’État ».
Depuis quelque temps, à travers nombre de médias nationaux et étrangers, toutes presses confondues, des personnes se livrent à des analyses ou commentaires inspirés par les coups de force survenus dans certains pays africains, et croient pouvoir, par là même, prophétiser la déstabilisation d’autres pays, par effet de contagion, y compris le Cameroun.
En effet, Depuis les coups d’État intervenus au Niger et au Gabon ces derniers mois, des appels du pied envers les Camerounais ont été enregistrés que le même scénario se reproduise. C’est le cas de Julius Malema, activiste politique et révolutionnaire sud-africain qui a soir du coup d’État au Gabon le 30 août dernier, a écrit sur son compte X, « Cameroun, s’il vous plaît, ne décevez pas. Nous attendons. ». À sa suite, de nombreux commentateurs sur les plateaux télé et radio ont suggéré que le Cameroun suive l’exemple de ces pays. De quoi susciter l’agacement de Yaoundé.
Face à ces analyses spécieuses, ces spéculations fantaisistes et des conjectures donnant lieu à des extrapolations hâtives, le Gouvernement de la République rappelle que le Cameroun est un Etat de droit, doté d’institutions démocratiques, au sein desquelles sont clairement d’accession au pouvoir.
Tout en condamnant ces allusions, le gouvernement rappelle son droit de saisir la justice devant ce qui s’apparente à des appels à la déstabilisation de l’État.