Le parti de Cabral Libii souhaite que les opposants se mettent ensemble afin de battre le président sortant Paul Biya en 2025.
L’annonce a été faite par son président national le dimanche 30 octobre 2022 sur son compte Twitter. Il souhaite que les partis politiques d’opposition se mettre ensemble afin de battre le président sortant Paul Biya en 2025. « Visiblement le débat d’idées du Dr Nyamsi a déplu à beaucoup d’autres partis politiques de l’opposition. Nous nous inclinons. Le Cameroun ce n’est pas la France en effet…Le PCRN s’engage désormais sans réserve pour la coalition du parti unique de l’opposition. », a twitté l’homme politique.
Le député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale fait dans le contexte du projet du débat de l’opposition émis par l’universitaire, le Dr Jean Crépin Nyamsi. Cette idée a divisé l’opinion publique. Pendant que d’autres étaient favorable, d’autres étaient contre. Le président national du MRC ayant décliné l’invitation. Conscient de cet échec à trois de la présidentielle, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) explore d’autres pistes. C’est fort de cette division d’idée que le Pcrn décide de ne plus suivre ce projet et de se lancer dans le travail de la coalition de l’opposition.
Cet idée de Coalition ne déplait pas du tout à l’analyste politique le Dr Jean Crépin Nyamsi. « Président Cabral Libii, tu étais le premier a accepté l’idée du débat des leaders politiques de l’opposition et tu es une fois de plus, le premier leader à ouvrir la porte pour une coalition des partis politiques pouvant permettre de dégager une candidature unique de l’opposition en 2025. », a-t-il réagi sur sa page Facebook ce lundi 31 octobre 2022.
« C’est le moment pour nous, d’attirer l’attention des militants du MRC et PCRN qui doivent comprendre que nous acheminons vers une attente des leaders des partis politiques de l’opposition. Nous vous demandons aujourd’hui de la hauteur pour permettre aux différents leaders de travailler sincèrement. », poursuit-il.
Cette décision du Pcrn implique probablement de passer par des primaires de l’opposition. Il faut savoir quel mécanisme rendra cela possible. Le système laissera-t-il faire quand on sait qu’il est farouchement opposé bien plus qu’à l’idée d’un 2e tour, à un face à face.
Un follower de Cabral Libii pense que c’est la moindre des choses que l’on puisse attendre des locomotives de l’émancipation de l’Afrique subsaharienne.