La haute juridiction a réduit leur peine d’emprisonnement à cinq ans, et ils viennent de recouvrer la liberté après cinq années écroués à la prison centrale de Yaoundé.
C’est une décision qui a certainement soulagé les familles des 3 adolescents qui avaient été incarcérés pour un sms portant sur un recrutement de la secte Boko Haram. Il s’agit notamment de Azah Levis Gob, Fomusuh Ivo Feh, et Afuh Nivelle Nfor. Mais depuis le 23 décembre dernier, rapporte le quotidien Le Jour du lundi 27 décembre 2021, les trois adolescents sont libres. « La Cour suprême a décidé de ramener leur peine à cinq ans d’emprisonnement ferme », indique le journal de Haman Mana.
Reconnus coupables et passés sous le coup de la loi anti-terroriste adopté par le Cameroun en 2014, Ils avaient eu une condamnation de 10 ans de prison en 2016. Et la Cour suprême a décidé de ramener cette peine à 5 ans de prison. Il se trouve donc que les enfants ont déjà 5 années passées à la prison de Kondengui à Yaoundé. Ce qui fait, qu’ils sont libres.
En effet, « cette affaire débute en 2014. Azah Levis Gob reçoit d’un ami le Sms à l’origine de leurs déboires judiciaires. Ce jeune homme tout juste bachelier au moment des faits décide à son tour de transférer le même message à son ami Fomusoh Ivo Feh. Ivo s’est ensuite chargé de faire suivre le même Sms à Afuh Nivelle Nfor, élève en classe de première au lycée bilingue de Deido à Douala. Le Sms en question sera découvert par un enseignant du lycée qui va se charger d’alerter immédiatement la police. Les trois enfants sont ainsi arrêtés et seront écroués à la prison centrale de Yaoundé jusqu’au moment où ils seront jugés par le tribunal militaire », ressasse le quotidien Le Jour.