Le secrétaire national adjoint à la Communication du RDPC a réagi aux menaces de manifestations projetées par la BAS en Suisse en protestation au séjour du président de la République qui se logerait selon cette organisation à l’hôtel Intercontinental de Genève.
Depuis le dimanche 11 juillet 2021, le couple présidentiel est en Europe pour un “court séjour privé“, renseignait alors un communiqué du cabinet civil de la présidence, sans d’autres détails sur son pays d’accueil. Selon les dernières informations, Paul et Chantal Biya séjournent en ce moment à Genève, à l’hôtel Intercontinental.
La Brigade Anti Sardinards (BAS) au courant de leur présence dans cet hôtel a décidé de perturber leur séjour. Elle projette un méga rassemblement le samedi 17 juillet 2021 et souhaite que toute la diaspora participe.
« La BAS appelle à un Rassemblement géant de la diaspora camerounaise à Genève samedi prochain préparons-nous à nous rassembler où Biya va être chassé », déclare Calibri Calibro, commandant de de la BAS.
Depuis lors, des voix s’élèvent parmi les soutiens du président de la République pour dénoncer ces manœuvres de la BAS. Dans un message sur son compte Facebook le mardi 13 juillet 2021, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire Owona, s’offusque contre l’annonce de cette organisation.
« La violence sous toutes ses formes est proscrite. Notre Chef d’Etat a droit à sa vie privée; il est libre d’aller et venir partout dans le monde. Les droits de l’Homme nous concernent tous. La violence n’a droit de cité nulle part, encore moins dans le débat politique », a déclaré le secrétaire national adjoint à la Communication du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC).
La représentation diplomatique du Cameroun en Suisse s’est exprimée sur l’initiative annoncée de la BAS. L’Ambassadeur Léonard Henri Bindzi, invite ses compatriotes de la diaspora à ne pas se laisser emporter par des sirènes de la violence ou des contre campagnes du Cameroun. Calibri Calibro, commandant en chef de la BAS dit avoir déjà posé les demandes d’autorisation auprès des autorités Suisses.
C’est n’est pas la première fois que le groupe d’activistes hostile au régime de Yaoundé mène une action pareille. Déjà en 2019 la BAS avait perturbé le séjour du président camerounais dans le même hôtel. Ce qui avait contraint le chef d’État camerounais à retourner au pays. Depuis lors, le vieux n’avait plus jamais mis les pieds à Genève en Suisse.
