Dans un communiqué rendu public le 21 octobre 2024, le préfet du département du Nyong et Mfoumou, François Etapa, met en garde les chefs d’établissements scolaires d’Akonolinga sur une menace potentielle visant les élèves.
Les élèves des établissements scolaires du primaire et du secondaire seraient la cible d’un groupe de bandits spécialisés dans les enlèvements d’enfants dans le département du Nyong et Mfoumou, région du Centre. Le préfet de ladite circonscription sonne l’alerte. « des informations concordantes dignes de foi font été de ce que des bandits spécialisés dans les enlèvements des enfants, notamment des élèves de lycée, seraient en train de mûrir un plan odieux visant à semer la pagaille dans les familles à travers des enlèvements en se faisant passer pour des motos-taximen », écrit François Etapa dans un communiqué.
François Etapa appelle les responsables d’écoles à « prendre ces informations très au sérieux » et à redoubler de vigilance. Le numéro 1 du département Nyong et Mfoumou leur recommande de renforcer la sécurité autour des établissements scolaires. Aux élèves, le préfet recommande d’éviter les motos conduites par des inconnus. Il rassure la population sur le fait d’avoir instruit les forces de maintien de l’ordre de prendre des mesures appropriées pour empêcher que ces bandits mettent leur plan à exécution.
L’information communiquée par le préfet rappelle à l’opinion que ces derniers mois, plusieurs cas de disparition d’enfants sont déclarés via les réseaux sociaux. La force de partage de ces canaux de communication conduit à en retrouver certains. Mais d’autres enfants dont la perte a été signalée n’ont pas été retrouvés. Ce qui amène davantage à attirer l’attention des familles et des autorités sur le rôle que chacune doit jouer pour assurer la protection des enfants.
Les enlèvements avec demandes de rançons, autrefois concentrés dans les régions septentrionales, notamment l’Adamaoua, se sont progressivement répandus à travers le pays. Ce phénomène touche désormais les grandes villes, comme Yaoundé, où des enfants sont enlevés contre des rançons, ce qui a suscité l’inquiétude des autorités.