La femme d’affaire estime que la qualité du réseau internet fournit par l’opérateur téléphonique Camtel, est pire que celui de ses principaux concurrents.
Alors que la campagne de boycott de Orange Cameroun et de MTN déroulée hier 24 avril 2023 venait juste de prendre fin, Rebecca Enonchong en a profité pour jeter des pierres dans le jardin de l’autre concurrent Camtel. Selon la Tech-entrepreneur, le réseau de CAMTEL est médiocre parce que instable. Même si le coût est moins cher, Rebecca Enonchong assure qu’elle ne soutient pas la médiocrité.
« Votre réseau préféré Camtel. Au même endroit. Toute la journée, c’est pareil. Ça passe de 4G à 3G, à No Service, pour revenir à la 3G et disparaître encore. Je redémarre. Oui, c’est moins cher que les autres mais le service est nul. Nous ne soutenons pas la médiocrité », a-t-elle écrit. « La manière dont certains défendent la médiocrité de Camtel ici, on va finir par croire qu’ils sponsorisent cette campagne! Tous les opérateurs sont nuls. Mode avion chez tous les opérateurs de midi à 14h », soutient-elle.
De nombreux internautes camerounais observent depuis lundi dernier, des mouvements de grève entre 12h et 14h, pour protester contre le coût élevé d’internet chez les principaux opérateurs que sont MTN et Orange. Initiée par David Eboutou, l’opération de boycott des principales compagnies de téléphonie mobile consiste pour tous les abonnées solidaires au mouvement, à mettre leur téléphone en mode avion entre 12h et 14h. L’objectif, est de pousser Orange et MTN à revoir à la baisse les prix de leurs forfaits internet. Pour ce qui est d’Orange Cameroun par exemple, les Camerounais déplorent le fait que les prix adoptés dans leurs pays soient trois fois plus élevés que ceux pratiqués en France.
Enfonçant le clou, Rebecca Enonchong déplore une connexion qui « ne fonctionne pas du tout cet après-midi », en plus d’un service inexistant. « Ma connexion Blue a marché ce matin et ne fonctionne pas du tout cet après-midi. Le service est inexistant. Vous nous fatiguez avec votre médiocrité! », a écrit Rebecca Enonchong.
