Accueil » Opinion » Pour justifier l’échec du Cameroun aux JO de Tokyo, le président du CNOSC accuse le COVID-19

Pour justifier l’échec du Cameroun aux JO de Tokyo, le président du CNOSC accuse le COVID-19

by Theophile
Le Colonel Kalkaba Malboum

Le Colonel Kalkaba Malboum justifie aussi l’échec de la team Cameroun par un manque de moyens financiers. Mais il promet tout de même de tirer les leçons de cette déconvenue.

Comme en 2012 et 2016, la Cameroon Olympic Team partie à Tokyo pour les Jeux Olympiques 2020, est revenue bredouille à la maison. Les douze athlètes camerounais présents à la 32e édition des JO ont été éliminés dès l’entame de leurs compétitions respectives. Exceptés Joseph Emilienne Essombe Tiako, qui a perdu la finale du bronze et le boxeur Albert Ayissi Mengue, vainqueur de son premier combat. Sans grande surprise, le Cameroun s’est classé parmi les dernières nations des JO.

En sa qualité de président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC), dont la structure est pointée du doigt, le Colonel à la retraite Hamad Kalkaba Malboum a rejeté toute accusation qui parle d’une mauvaise politique en matière d’encadrement des athlètes, surtout le volet de l’octroi des bourses olympiques. Pour lui, il y a la survenue de la pandémie du Coronavirus et le manque de moyens financiers qui expliquent cet échec.   

« Le Cameroun n’as pas eu accès au podium, mais je pense que nos athlètes se sont battus au mieux de leur forme. Il y avait plus forts qu’eux. Il faut maintenant tirer les leçons de cette participation, se réajuster pour Paris 2024… Nous avons fait une évaluation à chaud, on va faire une évaluation plus approfondie une fois au Cameroun pour voir quels sont les problèmes de préparation auxquels nous avons été confrontés, et quelles sont aussi les difficultés que nous avons rencontrées compte tenu de l’environnement de pandémie, des engagements de notre pays à divers fronts… Moi j’ai le sentiment que le potentiel, le talent existe. Mais nous n’avons pas eu les moyens disponibles en temps voulu pour essayer de mettre les sportifs au niveau souhaité. Il y a aussi l’environnement qui ne permettait pas les déplacements d’un pays à un autre. Il a manqué pour certains de nos athlètes de bons sparring parthners», affirme le colonel à la retraite sur les antennes du confrère la CRTV.

LIRE  Cameroun-Cyclisme : pour la première fois, Garoua va accueillir le Grand prix international Chantal Biya

TU POURRAIS AUSSI AIMER

Leave a Comment