La crise interne qui agite le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) devrait trouver son épilogue judiciaire le 5 septembre, date à laquelle la justice annoncera sa décision.
Dans un communiqué publié ce jeudi 1er août, l’avocat du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) dirigé par Cabral Libii a fait le point sur l’évolution de la procédure judiciaire entamée par le co-fondateur Robert Kona afin d’annuler le congrès de Guidiguis de 2019 qui avait porté Cabral Libii à la tête de cette formation politique. Suite aux plaidoiries et aux réquisitions du ministère public, le dossier a été mis en délibéré. Le tribunal de première instance de Kaélé est donc attendu pour rendre son verdict le 5 septembre. Cabral Libii a affirmé son intention de se conformer à la décision judiciaire.
Co-fondateur du PCRN, Robert Kona veut désormais reprendre la tête du parti. Selon l’actuel président du parti, Robert Kona serait manipulé par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Un cofondateur du PCRN soutient la légalité du congrès de 2019
L’alliance entre Robert Kona, ex-président du Pcrn et Cabral Libii, actuel leader du parti souffre d’une crise profonde. Le premier, voulant reprendre la tête du parti, accuse la légalité du congrès ayant conduit à l’élection du second le 11 mai 2019. L’affaire est en pendante au tribunal de première instance de Kaele. Albert Fleury Massardine , cofondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale a livré sa version des faits; Selon ce cofondateur du Pcrn, les travaux de mai 2019 ont eu lieu dans la légalité. Le parti a reçu un récépissé de déclaration de la manifestation de la part de l’autorité administrative. Les forces de maintien de l’ordre ont encadré les assises. Les procès-verbaux de fin des travaux ont été co-signés et transmis au ministère de l’Administration territoriale, puis le ministre a pris acte trois jours après.