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Médias : Le journaliste Bruno Bidjang suspendu un mois pour des propos de haine tribale

by Theophile
Bruno Bidjang

Cette décision a été prise par le Conseil national de la Communication dans le cadre de la lutte contre la prolifération des discours de haines

Au Cameroun, les propos haineux et l’apologie du tribalisme ont envahi l’espace public, les réseaux sociaux et les médias ces derniers mois. Le journaliste Le Conseil nationale de la communication (CNC), organe chargé de la régulation des médias, œuvre afin de mettre fin à ce fléau dans les médias.Créé par la loi n° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de la communication sociale, le CNC est par ses avis et décisions veille entre autres à l’éthique et la déontologie professionnelle ainsi qu’à la liberté et la responsabilité des médias. Il détient un pouvoir disciplinaire vis-à-vis des organes et des professionnels du secteur de la communication sociale.

Réuni lors de sa 38e session ordinaire à Yaoundé, l’organe de régulation des médias reproche à Bruno Bidjang « un défaut d’encadrement et de conduite professionnelle » lors de l’émission « Club d’élites » diffusée le 16 avril 2023. Cette énième sanction écopée par Bruno Bidjang (c’est la 3e depuis 2021) fait suite à des propos tenus par le sociologue Claude Abé sur le plateau dont il était le présentateur. L’enseignant de l’université catholique d’Afrique centrale (UCAC) avait indiqué que « la République devra passer par une réforme foncière. Chacun devra rentrer chez lui. Il ne faut pas s’accrocher sur la notion de République pour envahir les gens dans leur village ».

Outre cette sanction infligée à Bruno Bidjang et Vision 4, trois autres organes de presse ont été sanctionnés par le Conseil national de la Communication. Il s’agit ainsi de Voice Radio, de Infos Tv et de l’Hebdomadaire “100 Sur Hebdo“. Au cours de l’émission « Espace Miné » du 25 avril 2023, l’un des invités, le juriste Bernard Bassong a déclaré « certaines personnes veulent exacerber le pouvoir de l’argent et je parle des Bamileké (…) Eux ils peuvent tout dire de tout le monde, on ne doit rien d’eux. Pour eux, Bamiléke c’est une insulte, une aberration (…) Les Bamileké sont les plus riches du Cameroun en termes pécuniaires. Moi je pense qu’il faut d’abord stopper leur propagation ».

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