Moussa Faki Mahamat, a appelé à une levée immédiate des sanctions imposées au Zimbabwe, dans un communiqué publié samedi.
Le Communiqué de l’UA, publié sur X, indique que « le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, appelle à la levée immédiate et inconditionnelle de toutes les sanctions restantes imposées à la république du Zimbabwe et soutient la Journée anti-sanctions de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Le président exprime sa préoccupation quant à l’impact négatif des sanctions sur le développement socio-économique du Zimbabwe ».
Le 25 octobre, les pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ont organisé une journée anti-sanctions au cours de laquelle, ils protestent contre les restrictions unilatérales illégales des États-Unis à l’encontre du Zimbabwe. Selon le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, président en exercice de la SADC, ces sanctions imposées par les États-Unis et leurs alliés occidentaux « entravent l’intégration régionale ». « J’appelle toutes les nations progressistes à soutenir le Zimbabwe », a-t-il déclaré. « Ce sont les gens ordinaires qui souffrent le plus de ces sanctions. »
En mars, le président américain Joe Biden a mis fin, par décret, à un certain nombre de sanctions contre le Zimbabwe, mais a prolongé les sanctions contre le chef d’État du pays et un certain nombre d’autres hauts fonctionnaires. Les restrictions imposées en vertu de la loi de 2001 sur la démocratie et le redressement économique du Zimbabwe sont restées en vigueur. Les sanctions occidentales contre le Zimbabwe s’expliquent par la réforme agraire entreprise par les Zimbabwéens qui a permis de restituer à la majorité noire du pays les terres saisies par les colonisateurs britanniques.