L’ancien lion indomptable a fait cette annonce ce dimanche 15 septembre 2024 dans l’émission Canal Presse sur Canal 2 International.
L’ancien joueur des Lions Indomptables s’est exprimé ce dimanche au sujet des problèmes rencontrés par le président actuel de la Fécafoot. Il soutient que Samuel Eto’o est un mendiant de la paix pour le bien-être des footballeurs. En effet, Le débat « Canal Presse » de ce dimanche a été animé par Lucien Mettomo, ancien joueur des Lions Indomptables et actuel président national des footballeurs camerounais. En ce qui concerne le conflict entre la FECAFOOT et le MINSEP, Mettomo estime que Samuel Eto’o œuvre depuis son arrivée à la tête de la Fédération camerounaise de football pour le bien-être des joueurs.
« Je peux vous dire qu’à la tête de l’exécutif de la Fecafoot actuelle, il y a quelqu’un qui mendie la paix pour que les footballeurs soient heureux… Samuel Eto’o, quand il s’agissait de se mettre à genoux et de dire pardon à ses coéquipiers, parce qu’ils auraient pensé à tort ou à raison qu’il a mal fait, il s’est mis. C’est quelqu’un qui sait se placer au plus bas de l’échelle pour trouver une solution pour le football. Ce que nous devons faire c’est nous mettre ensemble pour ne pas trainer l’image du Cameroun dans la boue. Et en ce qui concerne la Fecafoot, nous ne faisons que ça », a-t-il poursuivi.
L’ancien Lion Indomptable a évoqué la nécessité pour le staff de la Fecafoot de prendre en charge l’équipe nationale pour les prochains matchs. « Le staff de la Fecafoot est celui qui doit, à priori, faire le prochain match contre le Kenya. C’est incompréhensible qu’en 2024, dans la nation de Roger Milla, Samuel Eto’o, Patrick Mboma… on est arrivé à avoir deux staffs, on est arrivé à faire en sorte que les garçons ne s’entraînent pas, comme si on avait oublié qu’en 2002, alors que le monde entier nous voyait comme champions du monde, nous sommes restés à Paris sans entraînement et que nous n’avons pas atteint les objectifs », a-t-il poursuivi.
L’ancien défenseur, qui a également évoqué l’expérience malheureuse de l’équipe nationale lors de la Coupe du Monde 2002, a plaidé pour une réconciliation. Il a encouragé le sélectionneur Marc Brys à travailler avec le staff de la Fecafoot : « l’entraîneur ne joue pas à ces jeux-là. L’entraîneur participe à la performance de ses joueurs ». Lucien Metomo n’hésite pas à faire le parallèle avec le passé, rappelant que les querelles internes avaient déjà causé des dommages à l’équipe, comme en 1998 lors de la Coupe d’Afrique, où le manque d’entraînements avait conduit à des résultats décevants.
« Comme si nous avions oublié qu’en 1998 au Burkina, alors qu’on nous voyait champions d’Afrique, pour avoir manqué de séance d’entraînement à cause des guéguerres Minsep-Fecafoot, on a raté… Et qu’en 2024 nous soyons là-dedans, ce n’est pas acceptable. C’est d’autant plus inacceptable quand c’est quelqu’un qui sort d’un monde que je dirais plus civilisé, qui doit connaître les codes du football, qui est au centre de cette affaire… Marc Brys devrait comprendre que l’entraîneur ne joue pas à ces jeux-là. L’entraîneur participe à la performance de ses joueurs », clame ce dernier.