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Le Mali suspendu de la Cédéao après le deuxième coup d’État en neuf mois

by Theophile
Colonel Assimi Goïta, Interim President of Mali since 2021
Colonel Assimi Goïta, Interim President of Mali since 2021
Colonel Assimi Goïta, Interim President of Mali since 2021

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao, réunis en sommet le 30 mai à Accra au Ghana, ont suspendu le Mali des instances de l’organisation après un deuxième coup d’Etat.

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, réunie ce dimanche, a décidé de cette sanction suite au nouveau coup d’État survenu dans le pays. Elle appelle le Mali à nommer un Premier ministre issu de la société civile.

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’organisme régional, tenait au Ghana un sommet exceptionnel pour tenter de trouver une solution acceptable à un nouveau coup d’État qui a secoué le pays. Les dirigeants ont finalement décidé dimanche de suspendre le Mali de leurs institutions communes en réponse au récent double putsch des militaires maliens.

«Après de longues discussions, les chefs d’État et de gouvernement ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la Cédéao (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest)» et «appellent à la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la société civile», selon le communiqué publié à l’issue de leur rencontre.

Lundi dernier au Mali, le vice-président, le colonel Assimi Goïta, avait donné l’ordre d’arrêter le président de la transition, Bah N’Daw et le premier ministre Moctar Ouane. Les deux hommes avaient choisi de «démissionner» deux jours plus tard alors qu’ils étaient encore aux mains des militaires putschistes. Assimi Goïta s’était ensuite proclamé président de la transition.

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Emmanuel Macron, qui avait déjà, comme l’Union européenne, dénoncé «un coup d’État inacceptable», a fait montre de son agacement et prévenu le Mali et la Cédéao. Son pays «ne resterait pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition », a-t-il menacé.

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